Une vie normale

Résumé :

Depuis la naissance de William et de Joseph, les jumeaux de Michaëla et Sully, la vie est bein difficile pour la jeune femme et, ce, surtout depuis le départ de Colleen et d'Andrew à Boston.

Bien sur, la jeune Joey, accueillie au sein de la famille comme amie de Matthew, souhaite l'aider mais elle n'a pas accepté.

Michaëla veut tout assumer, ses enfants, la clinique et ses travaux domestiques, seule. Mais elle ne peut y parvenir !

Sully, aussi, l'aide du mieux qu'il le peut en s'occupant des bébés mais il doit apporter de l'argent pour les nourrir.

De plus, il commence à se sentir triste de l'attitude de sa femme envers lui.

 

A la clinique :

Michaëla était en train d'examiner un patient assez compréhensif, étant donné qu'il s'agissait de Loren Bray, quand elle entendit, pour la enième fois, ses jumeaux pleurer.

Elle se sentait vraiment abandonnée, Sully avait dû partir à Manitou pour quelques jours. Des fois, elle haïssait le fait qu'il parte pour gagner de l'argent.

Ses pensées revenues à son patient, elle lui dédia un sourire contraint et alla allaiter ses enfants. Quand elle revint, il lui parla d'un sujet qu'elle connaissait parfaitement bien.

LOREN- Docteur Mike, vous savez qu'il existe du lait fabriqué ?

MICHAELA- Bien sur mais vous savez ce que j'en pense !

LOREN- Je peux vous en offrir une boîte !

MICHAELA- Non merci Loren.

LOREN(changeant de sujet, l'ayant vue dans l'embarras)- Quand est-ce que revient Sully ?

MICHAELA- Ce soir, normalement, vous voulez que je lui demande quelquechose de votre part ?

LOREN- Non.

MICHAELA- Autre chose ?

LOREN- Juste que vous me disiez si je vais bien ou pas !

MICHAELA- Vous allez parfaitement bien !

LOREN- Au revoir et si besoin est je suis là !

MICHAELA- Au revoir !

Elle le regarda partir et se demanda si a solution pour les jumeaux n'était pas la bonne, elle ne pourrait pas allaiter ses enfants longtemps.

 

Chez Michaëla et Sully :

Michaëla, Brain et Katie venaient de dîner et la jeune femme avaient nourri et couché ses deux bébés.

Tout était maintenant calme dans la maison, Michaëla savait qu'elle disposait de trois heures de repos avant que William et Joseph ne se manifeste.

Elle détestait ce calme, elle souhaitait tellement que Sully revienne, il lui manquait énormément. Elle était descendu pour l'attendre.

Finalement, elle le vit arriver et attendit patiemment qu'il entre dans mais quand il poussa la porte, elle se jetta dans ses bras.

MICHAELA-Tu m'as manqué !

SULLY- Toi aussi.

S'en suivit de longues minutes passées à s'embrasser passionnément.

MICHAELA- Je voulais m'excuser de mon éloignement durant ces derniers jours.

SULLY- Tu fais ce que tu peux ! Avec les bébés et la clinique !

MICHAELA- Loren m'a demandé aujourd'hui quand tu reviendrais.

SULLY- C'est gentil de sa part !

MICHAELA- Tu veux dîner ?

SULLY- Non. j'ai déjà mangé un sandwich. Tu viens ?

Il lui posa cette question en l'entraînant vers les escaliers et donc leur chambre.

MICHAELA- Ne fais pas trop de bruits, ils dorment depuis une heure. Nous avons encore deux heures devant nous.

SULLY(d'un air séduisant)- A quoi tu penses ?

MICHAELA(en l'embrassant)- A ton avis ?

Il eût tôt fait de comprendre quand elle défit sa chemise et commença à défaire son pantalon.

Il la coucha sur le lit.

MICHAELA- Sully, mon chignon, il était bien fait !

SULLY- Je te préfére avec les cheveux détachés.

Il glissa ses mains dans les cheveux de sa femme, puis entreprit de défaire son chemisier et sa jupe sans aller trop vite alors qu'elle essayait d'atteindre son pantalon mais il ne lui permettait pas !

Quand elle se retrouva en sous-vêtements, il la regarda et se coucha sur elle. Il défit son corset et descendit sa "culotte" sur ses pieds avant de la jeter par terre.

Il passa sa langue sur ses seins et en sentit le bout durcir immédiatement. Michaëla sentit, alors qu'il se frottait plus contre elle, sa puissante excitation mais ne parvint toujours pas à défaire le bouton de son pantalon.

MICHAELA- Sully !

SULLY- Hum ?

MICHAELA- Laisses-moi enlever ton vêtement !

Il ne lui obéit pas tout de suite car il prit sa bouche sensuellement afin que leurs langues se mêlent et les délectent d'un plaisir encore plus profond. Au bout d'un moment, n'en pouvant plus, il s'agenouilla pour lui permettre de lui enlever son seul vêtement.

Michaëla se sentit heureuse, enfin, il allait lui faire l'amour et en effet, il la pénétra immédiatement mais il attendit qu'elle le supplie pour commencer à bouger lentement.

Ses mouvements toujours à la même cadence, il souhaitait rester en elle le plus longtemps possible. Mais elle remua sous lui, l'obligeant à augmenter la prfondeur de son étreinte et augmenter ses assauts.

Le corps de Sully répondit à la demande de Michaëla en intensifiant ses mouvements. Au bout d'un moment, elle haleta et leva ses jambes pour les enrouler autour des siennes.

Sully sentit son sexe se refermer sur le sien et il se libéra en elle, le corps pris de frisson et de tremblements.

Leurs coeurs et leurs corps calmés, ils se défirent l'un de l'autre, Sully prenant Michaëla dans ses bras et l'embrassant sur le front.

SULLY- Tu vas bien ?

MICHAELA- Oui. J'attendais ce moment depuis quelques jours.

SULLY- Tu ne peux pas savoir comment tu m'as manqué pendant trois jours !

MICHAELA- Oh, si, c'était la même chose pour moi !

SULLY- Je sais mais avec les jumeaux, je pensais ...

MICHAELA- Je t'aime toujours autant même si je suis beaucoup accaparée en ce moment, avec William et Joseph.

SULLY- Tu sais pourquoi Loren t'a demandé de mes nouvelles ?

MICHAELA- Non, mais tu le sauras certainement bientôt.

SULLY- Demain, je resterai à la clinique avec toi, je m'occuperai de Katie et des bébés.

MICHAELA- C'est gentil.

SULLY(la sentant distante à nouveau)- Quelquechose ne va pas, Michaëla ?

MICHAELA- Non, tout va bien, je suis juste fatiguée.

SULLY- Tu peux dormir, les bébés se manifesteront quand ils auront faim.

MICHAELA(découragée)- Quand un a faim l'autre aussi ! Je dois les allaiter un après l'autre, je ne sais pas si je pourrais le faire longtemps !

SULLY- Quelle idée d'avoir eu des jumeaux !

MICHAELA- Je ne regrette pas, Sully, c'est la vie qui a décidé. Seulement, il va falloir que je réfléchisse pour savoir si j'essaie de leur donner du lait fabriqué. Je commence déjà, quand je suis fatiguée, à manquer de lait !

SULLY- Essaies au moins une fois de le leur donner !

Elle le regarda douteuse et se retourna, jouant à la rue tourne-fesses avec son mari. C'était ce que Sully regrettait, après l'amour, elle agissait toujours ainsi depuis la naissance de Joseph et de William.

A quand le retour d'une vie normale ?

Le lendemain, à la clinique :

Comme prévu, Sully accompagna sa femme à la clinique, pour veiller sur leurs enfants. Il observa, encore une fois, qu'elle s'éloignait de lui, peut-être même inconsciemment.

Il est vrai que la veille avait été merveilleuse et qu'elle avait apprécié leur moment d'intimité et qu'il vait même retrouvé le plaisir de la voir comblée quand ils étaient arrivés au sommet du plaisir. Mais de nouveau elle était distante.

Ce n'était pas facile pour elle, deux bébés à s'occuper, une petite fille qui commence à s'intéresser à tout et qui demande souvent pourquoi à chaque explication et un mari attentionné mais absent souvent depuis la naissance de Joseph et de William.

Il comprenait qu'elle se sente dépassée, mais ils avaient besoin d'argent.

SULLY(s'approchant de son bureau, où elle remplissait des dossiers médicaux)- Qu'est-ce que tu fais ?

MICHAELA- Je remplis les dossiers médicaux.

SULLY- Tu ne veux pas fermer la clinique une heure ou deux, le temps de te reposer ?

MICHAELA- Non ! Je dois m'occuper de mes patients ! Les enfants dorment ?

SULLY- Oui, tous !

MICHAELA- Tu ne veux pas en profiter pour faire quelquechose ?

SULLY- non, ou peut-être prendre soin de mon épouse !

MICHAELA- Je n'ai pas le temps, tu vois bien que je suis occupée !

SULLY- Qu'est-ce qui se passe, Michaëla ? Hier soir, je croyais que tout était redevenu comme avant et aujourd'hui, tu me fuis !

MICHAELA- Je ne te fuis pas, mais j'ai autre chose à faire !

SULLY- Ces derniers temps, tu as toujours autre chose à faire !

MICHAELA(se mettant en colère)- Si c'est pour me faire des reproches, il vaut mieux que tu retournes auprès des enfants !

Sully s'approcha encore plus d'elle ...

 

Le voyant arriver, elle se leva de son bureau et alla nettoyer ses outils médiacux mais il lui prit les mains pour qu'elle cesse son travail.

SULLY- Michaëla, je ne t'ai pas fait de reproches, c'est juste un constat et je ne t'en veux pas, je te comprends.

MICHAELA- J'aimerai que tout redevienne normal, mais c'est tout simplement impossible avec les jumeaux.

SULLY- Deux bébés, ce sont deux enfants à s'occuper, mais ce sont deux amours.

MICHAELA- Je suis loin de dire que ce sont deux problèmes, non ! Je les adore, ils sont une partie de nous. Seulement, tout gérer est des fois très prenant.

SULLY- Je sais mais je veux que tu saches que tu peux compter sur moi.

MICHAELA- Je le sais !

SULLY- Alors pourquoi cette distance ?

MICHAELA- Je ne sais pas !

SULLY(la retournant face à lui)- Michaëla, je veux savoir une chose, une seule, est-ce que tu m'aimes toujours ?

MICHAELA(horrifiée par cette question)- Bien sur que je t'aime toujours, plus que tout, autant ques les enfants. En douterais-tu ?

SULLY(caressant son visage)- Je connaissais la réponse ! J'avais juste besoin d'entendre ces mots.

MICHAELA- Tu sais, je comprends ton attitude, je crois que je serai pareil à ta place mais je ne sais plus comment faire pour être avec toi !

SULLY- Je suis là et tu peux profiter de moi.

MICHAELA- Oui, je sais mais les patients, Sully, personne n'est là pour les patients !

SULLY- Viens quelques minutes, les patients attendront.

Sa proposition était si irresistible qu'elle s'accrocha immédiatement à lui dans un profond baiser dans lequel elle prouvait son amour pour lui.

Chez Michaëla et Sully :

Au soir, ils rentrèrent à la maison, un bébé dans les bras de Sully, l'autre dans les bras de Michaëla. Le jeune homme arrivait à gérer les rênes et le bébé et il fallait bien. Brian, lui, s'occupait de Katie.

Pour qu'elle puisse tranquillement descendre, Sully porta un instant ses deux enfants dans ses bras et, s'apercevant que c'était possible, il laissa sa femme descendre doucement. Ils voyaient comment se débrouiller seuls, car, jusque-là, ils avaient toujours eu l'aide de Matthew ou de Joey mais ils étaient partis.

A peine descendue, Michaëla reprit William et rentra dans la maison où elle le posa dans le deuxièle berceau que Sully avait fabriqué.

Il en fit de même de son côté en posant Joseph dans le berceau qui avait servi pour Katie. Après tout, les deux paraissaient neufs, celui de Katie avait été restauré par son papa.

Encore une fois, et malgré leur discussion à la clinique, il s'aperçût qu'elle l'évitait mais il était sur que cela n'avait rien à voir avec ses sentiments car il savait qu'elle était sincère.

La seule solution pour retrouver une vie normale, était de faire appel à un des confrères de sa femme, un jeune diplômé, qui pourrait prendre en charge le cabinet de l'ancien hôtel de Preston et qui seconderait Michaëla.

Il ne savait pas comment elle réagirait face à une telle idée, il avait un peu peur de lui en parler mais étant donné l'état de fatigue dans lequel elle se trouvait ...

Quand il s'aperçût qu'elle n'était pas enclin à écouter une chose de ce genre, il décida de ne rien dévoiler pour l'instant.

Mais il se fit une promesse, celle de lui en parler si son état s'empirait trop. En attendant, il ne partirait pluspour Manitou et travaillerait en ville et accepterait l'aide que Roberty lui avait proposée un tas de fois, même si cela allait à l'encontre de tout ce en quoi vous croyez.

 

Une fois dans leur lit, Sully prit sa femme dans ses bras et l'embrassa passionnément. Elle ne répondit pas immédiatement à ses baisers. Il insista un peu afin qu'elle lui prouve son amour. Michaëla sentit son coeur battre plus fort et plus les baisers de son mari devenaient insistants, plus elle se laissait aller.

Elle ne réfléchissat pas longtemps et mêla sa langue à la sienne.

SULLY- Tout va bien ?

MICHAELA- Oui, je suis juste un peu fatiguée !

SULLY- Les bébés t'accaparent beaucoup en ce moment.

Michaëla plongea dans le sommeil peu après la phrase de son époux, et rêva du jour où elle avait présenté ses bébés à Dorothy et Nuage Dansant.

"Ils étaient arriés alors que Michaëla venait de se lever pour la première fois depuis la naissance de William et de Joseph (le premier né était Joseph, le deuxième William).

Dorothy et Nuage Dansant rentrèrent et félicitèrent les heureux parents.

DOROTHY- Deux bébés ! Vous êtes gâtés ! Celui-ci c'est Joseph, il a les mêmes cheveux que vous, Michaëla et le nez de Sully. William c'est tout le contraire. Combien pèsent-ils ?

MICHAELA- William pèse 5,70 livres (2,6 kg) et Joseph en pèse 6 (2,7 kg). J'ai de la chance qu'ils se portent aussi bien pour des jumeaux !

SULLY- Tu les as bien nourris !

MICHAELA- Sully, ce n'est pas de ma faute !

NUAGE DANSANT- Ces deux enfants sont vraiment merveilleux. Je suis sur que les esprits ont voulu vous envoyer un signe en vous donnant ces deux bébés.

SULLY- Peut-être celui de l'espoir.

MICHAELA- Je ne sais pas, je suis heureuse qu'ils soient nés, en tout cas ! Ils m'ont causé beaucoup de soucis dans ce derniers mois de grossesse.

DOROTHY- Imaginez la tête de Loren quand il va l'apprendre et celle de Jake et de Hank.

MICHAELA(en regardant Sully, reposant Willam dans le berceau)- Je crois que nous allons encore avoir des remarques d'un mauvais genre.

SULLY(en embrassant Joseph)- Je m'en fous car je suis le plus heureus des pères et des maris !

Elle lui sourit et l'embrassa.

Au lendemain du jour où elle avait rêvé :

Le jour suivant du moment où elle avait rêvé à ce magnifique moment, Michaëla se réveilla suite aux pleurs de ses jumeaux. Ils avaient encore faims ! Elle n'en pouvait plus !

Elle trouva étrange de ne pas trouver son amri à côté d'elle, où était-il ? Elle allaita ses enfants, descendit, les plaça dans un landeau à deux places (Sully avait fabriqué ce landeau pour eux).

MICHAELA(en voyant Brian et Katie installés autour de la table)- Bonjour Brian, bonjour ma chérie, où est Sully ?

BRIAN- Il est parti dans la grange, je ne sais pas ce qu'il a été faire, il m'a demandé de m'occuper de Katie.

KATIE- Pa'ti dans g'ange, su'p'ise maman !

MICHAELA(s'émerveillant au balbutiage de sa fille)- Mais non, Katie, pas surprise, en tout cas, je ne crois pas !

BRIAN- Va voir !

Elle eût tôt fait d'écouter son fils, et fit rouler le landeau jusqu'à la grange où elle trouva Sully en train de fabriquer un lit.

MICHAELA- Bonjour !

SULLY(surpris)- Bonjour ! Tu es déjà réveillée ?

MICHAELA- Il n'est pas si tôt que ça ! Brian et Katie étaient levés ! Qu'est-ce que tu fais ?

SULLY- Un deuxième lit pour un des jumeaux, nous ne pouvons pas les laisser éternellement dans un berceau.

MICHAELA- Tu sais ce que m'a dit Katie quand je suis sortie ?

SULLY- Non ?

MICHAELA- "Parti dans la grange surprise maman", en me parlant de toi. Je ne pensais pas qu'elle dirait cela et que ce serait vrai.

Il ne répondit pas mais s'approcha d'elle pour l'embrasser mais le baiser, comme souvent en ce moment, alla sur sa joue.

Il ne comprenait pas le fait qu'elle le repousse !

Il se rappela alors qu'elle l'avait déjà fait, peu de temps après sa découverte de sa grossesse.

Mais il se remémora aussi cette soirée de début de novembre de l'année précédente, où ils avaient fait l'amour si intensément.

"Alors que Sully apportait le bain dans la chambre, Michaëla se mit nue devant lui, et son regard se changea en un désir ardent. Il versa de l'eau chauffée puis de l'eau froide pour créer dans le bain une température normale.

Il vit alors sa femme se glisser dans la bagnoire et la regarda avidement à son tour.

MICHAELA- Tu ne viens pas me rejoindre ? Tu en meures d'envie !

L'intervention de son épouse l'incita à se déshabiller et bien sur elle découvrit le plaisir qu'il avait eu en la voyant seulement nue.

Elle lui prit la main et souhaitait qu'il s'asseye en face d'elle dansla bagnoire, il s'éxécuta sans rien dire.

Alors doucement, comme pour faire durer le plaisir, elle lécha sa poitrine et mordit tendrement ses têtons et embrassa son ventre. Excité lui aussi, Sully passa ses mains sur les seins et le ventre de sa femme pour aussitôt les laisser entre les cuisses de Michaëla.

MICHAELA- Fais-moi l'amour maintenant !

Les paroles lui suffirent, il attira les cuisses de Michaëla et la posa sur lui, alors elle sentit son membre viril qui vibrait. Elle avança plus franchement, le faisant entrer en elle.

Il ne bougea pas immédiatement mais ce fût elle qui le fit, impatiente, se sentant bien avec Sully en elle. Son désir était à son comble mais elle avair besoin de sentir les mains de Sully la toucher à ses fesses, elle l'y guida.

Les yeux perdus dans les siens, il entra plus profondément en elle, sentant son ventre s'ouvrir à son plaisir ...

En réponse à ce geste, Michaëla le regarda aussi, puis lui dit des mots d'amour à l'oreille, pour le conduire vers l'orgasme.

Bientôt, rien ne fût plus possible, seulement les cris d'amour. Elle remua très rapidement sur lui, le faisant gémir d'impatience, mais elle ne voulait pas encore atteindre l'apothéose.

Sully, au comble de son désir, finit par emmener un peu plus ses cuisses contre les siennes, serrant son ventre sur le sien et son corps fût pris de tremblements. Michaëla ne pouvait plus lutter non plus, sentanr l'extase l'envahir totalement, elle cria son nom en allant chercher l'apothéose.

Sully serra encore plus son corps contre le sien et se libéra en elle, déversant en elle ce qui crée les enfants.

Mais après l'amour, elle s'éloigna de lui et fût obligée de se rendre en vitesse aux toilettes, et elle fût malade. A l'époque, elle était enceinte et elle avait caché tout cela à Sully et il venait tout juste de s'en rappeler. Il ne s'en était pas étonné du tout, il se pouvait parfaitement que ce soit quelquechose qu'elle avait mangé qui l'avait fait vomir.

Aussi quand elle revint, il l'allongea à côté de lui dans le lit, et posa sa tête sur son torse.

Epuisés par leurs ébats, ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre."

MICHAELA(alors que Sully la tenait toujours étroitement, s'aperçût de son changement d'humeur)- A quoi tu penses ?

SULLY- A la nuit où nous avons fait l'amour dans la baignoire que tu as été malade.

MICHAELA- Je suis désolée !

SULLY- Je sais maintenant pourquoi tu as été malade mais à l'époque, je ne m'étais pas posé de questions et je t'avais laissé tranquille, j'aurais du insister.

Ils s'embrassèrent encore, puis se dirigèrent vers la maison où Katie et Brian les attendaient.

Cette fois-ci, Michaëla s'était abandonnée à son baiser.

Tendres moments d'amour enfin pour elle, qui ne savait plus comment se soritr de l'impasse dans laquelle elle était, et en plus elle n'osait rien dire à l'homme de sa vie.

Comment retouver une vie normale ?

Chez Matthew :

Matthew et Joey se fréquentaient depuis maintenant un mois, mais ils avaient toujours en tête de prendre les choses comme elles viennent et ils avaient raison.

Matthew avait été trop triste suite au décès d'Ingrid, morte de la rage et au départ d'Emma.

Joey, elle n'avait pas non plus vécu toujours dans la joie, elle avait été victime de coups, d'attouchements sexuels par le général Custer, que l'on n'avait pas revu depuis.

JOEY- Tu vas aller en ville aujourd'hui ?

MATTHEW- Je n'ai pas de clients en ce moment mais je vais aller voir Sully et l'aider, il faut que je lui parle.

JOEY- Je peux venir ? Il faut que je dise quelquechose au Dr Mike, pour la soulager et pour voir si elle pourrait accepter mon aide.

MATTHEW- Il faudrait pouvoir la convaincre de faire venir un autre médecin pour la seconder mais telle que je la connais ...

JOEY(le coupant)- Je sais mais il faut essayer, elle t'a une tête en ce moment !

MATTHEW- Merci à toi de te préoccuper autant d'elle.

JOEY- C'est une amie, comme tant d'autres !

Matthew lui prit la main et la mena vers le chariot, la soulevant et la posant dessus.

JOEY- Matthew !

MATTHEW- Qu'est-ce qu'il y a ?

JOEY- Tu es fou, nous ne sommes pas fiancés !

MATTHEW- Je sais mais ce n'est pas une raison !

Il monta à son tour et ils se dirigèrent ensembles en ville et s'arrêtèrent devant la clinique. Ils attendirent avant d'entrer quand ils virent, par la fenêtre, que Sully et Michaëla semblaient en discussion amoureuse.

 

A la clinique :

En effet, à l'intérieur, Michaëla et Sully étaient dans les bras l'un de l'autre comme il était bien rare de les voir en ce moment.

Katie, William et Joseph étaient à la sieste et le jeune homme avait profité un peu de leur absence. Des moments comme celui-ci, il aurait aimer en partager plus mais comment ?

MICHAELA- Sully ?

SULLY- Hum ?

MICHAELA- Il vaudraiut mieux se séparer, si un patient arrivait !

SULLY- Je n'ai pas envie de te laisser filer, je veux te serrer dans mes bras, j'ai besoin de ça !

MICHAELA(levant les yeux vers les siens)- Un baiser envoutant serait le bienvenue !

Il ne s'attendait pas à ça mais il s'éxécuta, prenant les lèvres de son épouse en un baiser passionné où il entra sa langue et toucha la sienne.

A bout de souffle, il se sépara d'elle à regret.

SULLY- Michaëla, il faut que je te parle !

MICHAELA- Tu m'as l'air bien sérieux, tout à coup !

SULLY- Oui, c'est pour toi que je dois te dire quelquechose. Voilà, je ne peux plus te voir dans cet état, fatiguée tous les soirs, fuyante avec moi.

MICHAELA- Mais je ne te fuis pas, seulement, il est difficile de tout allier avec les jumeaux et les têtées toutes les deux ou trois heures !

SULLY- Je sais tout ça ! Là n'est pas le problème, mais tu es fatiguée et ne dis pas non, je ne te croirais pas. Que penserais-tu de faire venir un autre médecin ici pour te seconder ?

MICHAELA(s'entêtant)- Je suis capable de tout gérer, ce n'est pas facile, je sais.

SULLY- Promets-moi au moins de réfléchir !

MICHAELA- je le ferai.

Le sujet l'avait contrariée, mais peut-être qu'il n'avait pas tort.

Matthew et Joey entrèrent dans la clinique et Michaëla savait de quoi ils allaient lui parler mais elle ne dit rien avant qu'il ne commence.

MATTHEW- Bonjour Dr Mike, bonjour Sully !

MICHAELA- Bonjour Matthew !

SULLY- Comment tu vas ?

MATTHEW- Ca peut aller, j'avais besoin de te parler. Pendant ce temps, Joey a aussi quelquechose à dire au Dr Mike.

Sully sortit avec "son fils" et laissa les femmes discuter.

JOEY- Et bien voilà ... Je sais que ce que je vais vous dire ne me regarde pas mais je vais vous le dire quand même.

MICHAELA- Je vous écoute !

JOEY- Il me semble que vous vous fatiguez beaucoup en ce moment, avec les jumeaux et Katie. Je voulais que vous sachiez que si vous avez besoin d'aide je suis là.

MICHAELA- Je vous en remercie mais tout va bien.

JOEY- Non, rien ne va. Matthew vous trouve épuisé et votre mari aussi.

MICHAELA- Je sais, il me l'a dit à l'instant.

JOEY- Vous devriez faire appel à un de vos collègues pour vous aider comme Andrew l'avait fait après la naissance de votre fille, Katie.

MICHAELA- Arrêtez, j'ai l'impression d'entendre mon mari. Je lui ai dit que je réfléchirais et je vous dit la même chose.

JOEY- Je suis désolée de ne pas m'occuper de mes affaires, seulement, j'aimerai que vous soyez bien, je vous doit bien ça !

MICHAELA- Vous ne me devez rien du tout ! Je veux juste que vous rendiez Matthew heureux.

JOEY- Je sais, il m'a tout raconté.

MICHAELA- Alors, soyez patiente et tout finira par venir. Vous savez, il m'a fallu deux ans pour me rendre compte que j'aimais Sully et un an de fiançaille avec lui. Cela ne m'empêche pas d'être heureuse et d'avoir des enfants en bas âge.

Devant la clinique :

Matthew et Sully s'asseyèrent sur le banc, et après avoir écouté la discussion de Michaëla et Joey, discutèrent à leur tour, espionnés eux aussi.

SULLY- Qu'est-ce qu'il y a ?

MATTHEW- Je voulais te parler de ce que tu viens d'entendre impoliment.

SULLY- Oui, je sais, mais il n'y a que ce moyen-là pour que Michaëla soit sincère. J'ai l'impression qu'elle ne comprend plus ce que je lui dit.

MATTHEW- Ne t'en fais pas, tu la connais, elle a toujours voulu tout gérer et elle est en train de se rendre compte que ce n'est plus possible totalement.

SULLY- Tu sais, c'est difficile, je comprend qu'elle veuille s'occuper de la clinique mais avec les jumeaux ... (il s'interrompit).

MATTHEW- Je sais ce dont tu as besoin, j'ai peut-être une idée mais le problème c'est pour les bébés, comment les nourrir ?

SULLY- Il y a le lait fabriqué mais elle ne veut pas en entendre parler, au sinon, ton idée de balade romantique aurait été la bienvenue, plus tard, peut-être ...

MATTHEW- Elle les allaite depuis deux mois maintenant, je ne sais pas si ça pourra continuer longtemps.

SULLY- Je ne veux plus lui en parler, à chaque fois, elle s'éloigne de moi.

MATTHEW- Et toi tu l'aimes comme un fou et tu ne sais plus comment la sortie de là, si je pouvais t'aider ... (il s'interrompit).

Michaëla, derrière la porte, avait entendu les paroles désespérées de Sully, alors pour réagir et ne plus le laisser s'engouffrer, elle ouvrit la porte.

MICHAELA- On va faire appel à un médecin pour m'aider.

SULLY(surpris)- Tu as entendu ?

MICHAELA- Comme toi !

Ils se regardèrent l'un et l'autre et se sourirent mutuellement en signe de compréhension.

 

Chez Michaëla et Sully :

Michaëla ayant finalement accepté de se faire aider, Sully était maintenant plus soulagé. Il avait tellement attendu de pouvoir lui dire.

Arrivés à la maison, elle préparar à manger et ils dînèrent ensembles dans une joie, qui avait été longtemps simulée.

MICHAELA- Je télégraphirais demain pour savoir qui peut venir m'aider.

SULLY- Tant mieux, j'espère que la réponse ne se fera pas trop attendre.

MICHAELA- Je l'espère aussi. Brian, comment s'est passé ta journée ?

BRIAN- Assez bien. Sully, tu m'emmeneras à la pêche dimamche ?

SULLY- Bien sur !

MICHAELA- J'en profiterai pour faire un peu de ménage.

Une fois le repas terminé, ils dirent à Brian de monter, aidèrent Katie et mirent William et Joseph dans leurs lits, une fois leur têtée prise.

Sully se rapprocha de Michaëla assise devant le miroir et lui brossa les cheveux tendrement, comme il aimait le faire.

Elle se relaxa sous ses douces attentions.

Elle se mit au lit et attendit qu'il vienne pour lui faire une proposition.

MICHAELA- Sully ? Que dirais-tu de faire une promenade, toi, moi et les bébés. Nous laisserons Katie et Brian chez Matthew.

SULLY- Quand ?

MICHAELA- Demain, si les patients ne se bousculent pas.

SULLY- J'aimerai beaucoup mais je ne sais pas si ce sera possible.

MICHAELA- Nous verrons bien !

SULLY- Je t'aime !

Sur ce mot, il l'embrassa très tendrement et amoureusement et Michaëla, qui sentit qu'il avait des envies particulières et coquines, se mit nue et le laissa apprécier son corps, avant de lui faire l'amour comme si ça faisait trois ans qu'ils ne l'avaient pas fait, chacun savourant les sensations engendrées par cet acte qui réunit un homme et une femme depuis la nuit des temps.

Alors que Michaëla dormait profondément et nue contre lui, Sully était éveillé, le corps si chaud qu'il en avait de la fièvre.

Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait depuis son retour de Manitou, mais il avait éludé ses symptômes, la toux, et les éternuements.

Il se défit tant bien que mal sa femme de ses bras et se leva, ouvrit la fenêtre de la chambre et se laissa rafraîchir par la fraicheur de la nuit.

Il toussa si fort que Michaëla l'entendit dans son sommeil et elle se leva instantanément, regarda ses jumeaux, qui dormaient, et se dirigea vers lui, en ayant pris soin de mettre sa chemise de nuit.

MICHAELA- Qu'est-ce que tu fais ?

SULLY- J'avais besoin d'air. Ca fait combien de temps qu'ils dorment ?

MICHAELA- Deux heures ! dis-moi, tu ne me cacherais pas quelquechose, je t'ai entendu tousser !

SULLY- Ce n'est rien, juste un peu de de rhume certainement.

MICHAELA(lui touchant le front)- Mais tu as de la fièvre !

SULLY- Je t'ai dit que ce n'était rien !

MICHAELA- Laisses-moi vérifier par moi-même !

SULLY- Laisses tomber !

Il toussa de plus belle et sa fièvre montait de minute en minute. Il admit qu'il avait besoin des soins de son épouse et se laissa diriger vers le lit conjugal.

MICHAELA- Je vais chercher mon stéthoscope, ne bouges pas !

Il se leva et se dirigea vers les lits et regarda ses enfants dormir. Michaëla revint et le trouva debout.

MICHAELA- Sully, qu'est-ce que tu fais debout ?

SULLY- Je regardais William et Joseph.

MICHAELA- Viens !

ll se rapprocha et s'assit sur leur lit alors qu'elle s'asseyait en face de lui avec son stéthoscope qu'elle appliqua sur sa poitrine.

 

MICHAELA- Tu m'as l'air fatigué ! Pour l'instant c'est un simple rhume mais tu as intérêt de faire attention.

Elle lui dit donc qu'elle lui ferait prendre pendant quelques jours le traitement, qu'elle veillerait personnellement à ce qu'il le prenne et sans ronchonner.

SULLY- Tu sais bien que je n'aime pas ça ...

MICHAELA(le coupant)- Dépendre de moi ! Je sais mais ça ne m'empêcheras pas de veiller sur toi. Je t'aime !

SULLY(lui prenant le stéthoscope des mains et le posant sur le petit meuble à côté d'eux)- Tu n'as pas besoin de ça !

MICHAELA- Il faut rester sage, Sully !

Sully la regarda dans les yeux et la coucha sur le lit en enfilant ses doigts sous la chemise de nuit de sa femme et en l'embrassant dans le cou.

SULLY- Sage comment ?

MICHAELA- Tu ne dois pas te fatiguer !

SULLY- Parce que tu n'es pas fatiguée peut-être !

MICHAELA(l'embrassant dans le cou à son tour)- Sully, William et Joseph, en vont pas tarder à se réveiller ! Et après tu seras déçu

SULLY(continuant ses caresses)- Dans combien de temps ?

MICHAELA- Une heure tout au plus !

Elle se laissa emporter par le baiser envoutant qu'il lui donna et mit ses mains sur sa poitrine.

Il la dépouilla de sa chemise de nuit et elle le poussa contre le lir et le domina, elle lui enleva son pantalon et fût contente de découvrir le désir que son mari avait pour elle.

elle le fit languir un peu mais les grognements de Sully l'incitèrent vite à donner suite en se réunissant à lui pour ne former plus qu'un.

Excité par sa femme remuant sensuellement sur lui, il attrapa ses fesses, entrant profondément en elle.

Quelques minutes plus tard, ils étouffaient leurs cris de de plaisirs par des baisers passionnés.

Quand ils se remirent dans leur état normal, Sully regretta un peu ce qui venait de se passer, il avait peur de lui transmettre sa maladie.

Michaëla, elle, avait apprécié sa façon de lui faire l'amour avec lui, c'était tellement bon !

Elle se souvenait qu'il lui avait duit que c'était différent à chaque fois et c'était vrai.

MICHAELA- Tout va bien ?

SULLY- J'espère ne pas t'avoir transmis ma maladie !

MICHAELA- Peu importe, Sully, tu le sais !

SULLY- Oui, mais c'est pour les jumeaux que je m'inquiète maintenant.

MICHAELA- Ils sont immunisés par le lait maternel !

SULLY- Tu veux dire que tu ne m'en veux pas, et que tu as apprécié ?

MICHAELA- Oui, bien sur. Je t'aime, j'aime faire l'amour avec toi. Et puis j'aime bien aussi quand c'est moi qui prend les choses en main !

SULLY- Moi aussi.

MICHAELA- Embrasses-moi.

Il s'éxécuta mais il fût interrompu par les pleurs des bébés. Elle alla les chercher, un dans chaque bras.

MICHAELA- Peux-tu prendre William ?

SULLY- Oui.

C'était William qui avait été nourri en premier lors de la précédente têtée et Michaëla s'arrangeait toujours pour n'en préférer aucun.

Ils avaient conclus cela avec Sully depuis le jour de la naissance des enfants. Ils portaient William ou Joseph soit l'un soit l'autre et à tour de rôle.

MICHAELA- Regardes-moi cet affamé !

Les allaiter en même temps eût été impossible car les porter tous les deux en même temps étaient lourds à supporter et Michaëla avait plus de lait à un sein qu'à l'autre.

Après Joseph, ce fût au tour de William de têter goulument alors que Joseph faisait le rot contre l'épaule de son père.

Chez Michaëla et Sully :

Une fois les bébés allaités, ils les remirent, après avoir fait faire le rot à William. Ils regardèrent leur petit bout un long moment, puis retournèrent au lit.

MICHAELA- Tu te sens mieux ?

SULLY- La fièvre est partie, tout va bien.

Michaëla posa sa tête sur la poitrine de Sully tout en posant sa main sur son coeur. Il lui donna un baiser amoureux sur le front.

SULLY(en relevant la tête de sa femme pour la regarder)- A quoi tu penses ?

MICHAELA- A nous ! Nous n'avons pas beaucoup de temps pour nous en ce moment. J'aimerai tellement me promener avec toi dans les bois.

SULLY- Tu m'as presque promis pour demain.

MICHAELA- J'essayerai de pouvoir venir avec toi.

Ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre paisiblement, toujours nus, chacun se rappelant chaque détail de leur façon de faire l'amour.

Le lendemain, après bien sur plusieurs réveils au cour de la nuit, ils se réveillèrent aux chants des oiseaux.

Sully embrassa sa femme et la laissa s'habiller alors qu'il contemplait leurs deux enfants, avec des yeux remplis d'amour.

Aussitôt habillée, elle s'approcha de lui, remarque qu'il avait déjà enfilé ses vêtements lui aussi et lui toucha le front.

MICHAELA- Comment te sens-tu ?

SULLY- Bien. J'ai assez bien dormi.

Alors qu'elle s'approchait des enfants, il l'attira contre lui et la retourna pour lui donner un long baiser qui n'en finissait plus.

Elle appréciait bien entendu cet instant de pur bonheur avant de commencer une nouvelle journée.

A la clinique :

Après avoir pris leur petit déjeuner, ils se rendirent à la clinique, et Sully resta avec elle, pour l'instant l'argent ne manquait pas. Il n'aimait pas dépendre de Michaëla mais elle avait besoin de lui pour William et Joseph.

La matinée, comme les précédentes, avaient été assez remplie, mais il était normal que les patients se présentent avec les nouveaux jours qui s'annonçaient, où il pleuvait.

Alors qu'elle était occupée avec un de ses patients, Sully en profita pour soulager sa gorge, en toussant à plusieurs reprises. Ce matin, il n'avait pas pu couper au traitement de Michaëla, qui avait vraiment veillé sur sa santé. Il lui avait alors caché ce qu'il ressentait vraiment au niveau des bronches.

Une sensation de grattouillis, qui était vraiment insupportable, mais alors pourquoi la fièvre, il pouvait à peine rester debout, la terre tournait.

Elle entendit son mari à l'étage, quand elle raccompagna son patient à la porte, et monta dans le but de l'espionner, étant donné qu'il ne voulait pas lui dire quoi que ce soit.

Et Michaëla réalisa tout à coup, les bébés étaient-ils vraiment immunisés ?

Elle pensa à Katie, qui jouait dans un coin de la chambre, alors que Sully essayait de reprendre des forces et de paraître en parfaite santé.

Elle écouta Sully, qui respirait à plusieurs reprises, essayant de reprimer son envie de tousser, mais il ne pût y parvenir.

Il toussa donc, Michaëla, son sac de médecine à la main, décida de faire connaître sa présence à son mari, en rentrant dans la chambre, une lueur d'inquiétude dans le regard, alors qu'il voulait la rassurer.

 

Il se leva et se dirigea vers elle.

MICHAELA- Où vas-tu ? Comment te sens-tu ?

SULLY- Je te rejoins. Je vais bien.

MICHAELA- Non. Arrêtes de mentir, d'accord ! Je sais que tu ne vas pas mieux, je viens de t'entendre tousser !

SULLY- Il faut attendre que les médicaments fassent effet !

MICHAELA- Oui, mais ce n'est certainement pas sans te reposer que cela passera.

SULLY- Je t'ai dit que j'avais dormi cette nuit. Et puis, occupes-toi de toi, s'il te plait ! Tu dois faire appel à un médecin pour t'aider.

MICHAELA- On verra plus tard ! De toute façon, quand tu dis que tu as dormi cette nuit, je ne te crois pas. Tu n'as dormi que une ou deux heures ! C'est de toi que je me préoccupe pour l'instant !

SULLY- Et alors, tu es contente, tu peux agir en médecin !!!! Tu ferais beaucoup mieux de te reposer !

MICHAELA- N'inverses pas les rôles, tu veux !!!!!

SULLY- Je ne les inverse pas, je constate que, comme d'habitude, tu n'en fais qu'à ta tête et que tu ne m'écoutes pas !

MICHAELA- Arrêtes ! Ca suffit maintenant !!!! Soit tu me laisses faire, soit je part mais dans ce cas-là, pars de la clinique !!!! Parce que tant que tu seras là, je me soucierais de toi et même si pour cela, je dois me mettre en colère comme maintenant !!!! Tu ne comprens pas que je ne fais pas cela pour rejetter ce que tu m'as dit mais parce que je t'aime !!!

Il se calma instantanément aux dernières paroles de sa femme et s'asseya sur le lit et continua de l'écouter attentivement.

MICHAELA- Ca t'étonne que je t'aime ! Je te l'ai déjà dit. Je t'aime pour ce que tu es, une tête de mule, toi aussi. Tu ne veux jamais paraître faible, je t'aime pour ça aussi ! Mais tu dois tout de même admettre que tu es malade.

Il la regarda dans les yeux et acquiesça.

SULLY- Tu sais que je t'aime aussi pour ton attitude entêtée et je suis désolé d'avoir créé cette dispute.

 

Il la laissa donc l'examiner à nouveau mais ce qu'elle découvrit l'inquiétude et elle le cacha à Sully, qui savait pourtant lire dans ses pensées.

Allongé sur le lit, aux ordres de Michaëla, il prit sa main et l'embrassa.

SULLY(plongeant ses yeux dans les siens)- Dis-moi ce qui ne va pas ?

MICHAELA(dont les yeux se remplirent vite de larmes)- Tout va bien !

SULLY(prenant son visage dans ses mains)- Hé, dis-moi ce qui ne va pas et ce qui te met dans un état pareil !

MICHAELA- Tu as la grippe !

SULLY- Et c'est ça qui te fait pleurer ?

MICHAELA(retenant ses larmes au mieux)- Mais je vais très bien !

Elle détourna son regard de celui de son mari.

SULLY- Michaëla ! Regardes-moi et dis-moi la vérité. Tu as peur pour Katie ?

MICHAELA- Oui. Elle est si petite et puis j'ai un peu peur pour toi, cette forme de grippe est très épuisante. je sais que tu es fort mais il va y avoir des moments où tu seras très fatigué. J'ai déjà eu des cas comme ça, et tous, même les hommes forts, s'épuisaient facilement !

SULLY- Tout ira bien, tu le sais. Promets-moi de prendre soin de toi aussi pour William et Joseph, Katie et pour moi.

MICHAELA- Je dois m'occuper de toi. Il faut aussi mettre au courant Matthew et Joey et Brian, qui ont été en contact avec toi.

SULLY(en toussant)- Tout ira bien !

MICHAELA(en l'embrassant)- J'avais besoin d'un baiser d'encouragement et je m'en fous d'attraper la grippe !

SULLY(voyant qu'elle s'approchait de nouveau, mit ses doigts devant sa bouche pour la stopper)- Non. Fais-le pour les jumeaux et pour Katie. Après tu ne pourras plus les nourrir, s'il te plait !

MICHAELA- Si je dois attraper quelquechose, c'est trop tard, trop tard !

SULLY- On ne sait jamais.

Elle acquiesça mais elle savait très bien qu'en s'occupant de lui, elle avait toutes les chances de l'attraper.

A la clinique :

Michaëla alla donc de nouveau en bas et demanda à Katie de ranger ses jouets qu'elle était en train de jeter partout.

Elle mit la pancarte "en quarantaine" sur la porte, afin de prévenir tout le monde que désormais, la clinique n'était accessible à personne sauf en cas de symptôme de grippe, elle ferait passer l'information par Matthew.

Elle remonta voir son mari, dont l'état empirait, il était recouvert de sueur, elle avait pris la précaution d'écarter Katie, d'où le bazard, et de mettre les bébés dans la chambre voisine.

Quand Matthew rentrerait, elle lui demanderait aussi de prendre soin de Brian, et de ne surtout pas entrer dans la clinique.

Michaëla enleva la chemise de son mari et le rafraîchissa avec de l'eau, elle lui administra de la quinine pour faire baisser la fièvre et resta à son chevet.

Elle entendit frapper et se dirigea en bas.

Elle n'ouvrit pas la porte et demanda qui c'était.

DOROTHY- C'est Dorothy ! Que se passe-t-il ?

MICHAELA- Sully a la grippe ! J'ai pris les précautions de mettre en quarantaine afin d'éviter l'épidémie !

DOROTHY- Laissez-moi entrer, je veux vous aider ! S'il vous plait ! Vous ne pouvez pas allaiter vos enfants, vous occuper de Katie et veiller sur Sully !

MICHAELA- Si vous entrez, vous risquerez d'attraper la maladie !

DOROTHY-Je m'en fiche, s'il vous plait, laissez-moi entrer. Vous avez besoin d'aide !

MICHAELA- non !

DOROTHY-Laissez-moi entrer ou je casse un carreau !

Michaëla ouvrit à son amie.

MICHAELA- Je vous aurai prévenue !

DOROTHY-Où sont les jumeaux et Katie ?

 

MICHAELA- Joseph et William dorement et Katie joue dans la chambre sans faire de bruit.

DOROTHY- Et Sully ?

MICHAELA- Il va de plus en plus mal, il a de la fièvre. la quinine l'a fait baisser mais pas assez. Il faudrait qu'il se nourrisse mais il ne peut rien avaler.

DOROTHY- Depuis quand ?

MICHAELA- Ce matin !

DOROTHY- Brian ?

MICHAELA- Dès que Matthew sera là, il le prendra chez lui. Je veux limiter les risques de transmission. Depuis l'influenza, je me méfie.

DOROTHY- C'est tout à votre honneur ! Que puis-je faire pour vous aider ?

MICHAELA- Jeter un oeil sur mes enfants !

Elles entrèrent dans la chambre et Michaëla jetta un oeil très attendri sur ses deux bébés tout pottelés qui dormaient paisiblement. Mais très vite les larmes envahirent ses yeux, Dorothy s'en aperçût.

MICHAELA(pour s'empêcher de pleurer)- Je vais voir Sully !

DOROTHY(voyant que Katie était sage)- Michaëla, tout va bien ?

MICHAELA- Oui (elle entra dans la chambre où était son mari)- Sully ? Sully ? Comment te sens-tu ?

SULLY(pouvant à peine parler)- Ca peut aller !

MICHAELA- La fièvre est toujours haute.

DOROTHY- Michaëla !

MICHAELA- Occupez-vous des enfants !

Elle s'ennervait et n'arrêtait pas de rafraîchir le visage de son mari.

DOROTHY(l'arrêtant dans ses mouvements répétés)- Arrêtez ! Arrêtez de vous agiter de cette façon. Pleurez si vous en avez besoin !

MICHAELA(regardant Sully qui ouvrait les yeux suite à cette phrase puis Dorothy)- Je vais bien !

SULLY(faisant un effort inhumain pour s'asseoir)- Michaëla ?

Elle ne répondit rien mais éclata en sanglot dans les bras de son mari, qui tenait à peine assis et qui avait beaucoup de mal à la soutenir.

 

SULLY(toujours faible)- Tout va bien !

Il serra un peu plus fort Michaëla dans ses bras, autant que lui permettait sa force, sous l'oeil attendri et compréhensif de Dorothy.

Michaëla, elle, pleurait toujours, nouant ses bras autour du cou de son mari.

DOROTHY(touchant l'épaule de son amie)- Sully va se remettre. Vous voyez, il parle, il vous prend dans ses bras.

MICHAELA(réalisant aussitôt et se défaisant de l'étreinte de Sully)- Oh, pardon, je suis désolée. C'est toute cette accumulation. Je ne sais plus comment faire pour m'en sortir !

SULLY(toujours dans le même état)- Tu n'as pas à être désolée ... tout va bien.

DOROTHY- Ne vous inquiétez pas, personne d'autre que moi vous a vue !

MICHAELA- C'est juste que .. me montrer ainsi en public, cela ne devrait pas se faire !

DOROTHY- Je conceois tout, ne vous inquiétez pas, je n'irai dire à personne que vous avez pleuré que votre mari vous a réconforté. Vous savez, il n'y a pas de honte de temps en temps de montrer ses sentiments. Cela fait de vous ce que vous êtes et vous avez le droit de craquer.

MICHAELA(les larmes coulant toujours sur ses joues)- C'est juste que ... Sully était fatigué, il pouvait à peine s'aseoir (regardant Sully) Et ne dis pas le contraire, je le sais ! (Détournant son regard à nouveau) Et vous voyez, Dorothy, je n'ai tenu compte que de moi au lieu de me préoccuper de mon mari et de sa santé, d'apporter aussi ce qu'il y a de mieux à mes enfants. Quand j'ai pris la décision de continuer toute seule à la clinique, sans aide, je n'ia écouté que moi !

SULLY(la coupant, la voix dans un souffle)- Non, ce n'est pas vrai. Tu n'avais pas réalisé que ce serait dur !

MICHAELA(se levant et allant jusqu'à la fenêtre)- Je l'avais réalisé et je n'ai écouté que moi sans prêter attention à ce que tu disais.

Dorothy s'éclipsa de la chambe pour les laisser parler, la discussion ne regardait plus qu'eux, elle savait maintenant que c'était Sully qui devait rassurer Michaëla, elle ne pouvait rien faire de plus sauf garder un oeil sur les enfants de sa meilleure amie.

 

SULLY- Tu as écouté !

MICHAELA- Non, je n'ai pas écouté, pas une seule seconde ! Je croyais que ce serait possible mais j'avais tort et à présent, c'est de ma faute si tu es malade, c'est de ma faute !

Aux paroles désespérées de sa femme et aux sanglots qui devenaient de plus en plus profonds, il ne pouvait plus rester allongé et lui parler.

La voir aussi triste et dépassée lui était vraiment insupportable, il aimait la femme forte qu'elle était et voulait toujours la protéger.

Il assumerait donc les conséquences de ce qu'il allait faire. il se leva de son lit et se dirigea, titubant, sa vue se troublant de temps à autre, vers Michaëla et la serra tendrement dans ses bras et la berça avec toutes les forces dont il disposait.

Elle se retourna contre lui et le regarda à travers ses larmes, qu'il essuya avec ses pouces.

MICHAELA- Tu n'aurais pas dû te lever.

SULLY- Et te laisser dans cet état-là, j'avais besoin de te cajoler et toi aussi, tu en as besoin !

MICHAELA- Sully ?

SULLY- Oui ?

MICHAELA- Je t'aime, tu le sais, n'est-ce pas ?

SULLY(la serrant un peu plus contre lui)- Oui et je t'aime aussi. Tu ne dois pas te faire de soucis pour moi.Il s'agit seulement de quelques jours où je ne serai pas en pleine forme, c'est tout ! Le reste n'a pas d'importance. Il fallait que tu essaies de te débrouiller seule, tu as eu raison !

Elle ne croyait pas vraiment à ce qu'il disait mais admit la vérité, elle était têtue et avant de faire appel à un inconnu, il fallait qu'elle essaie. Sully, voyant la lueur dans les yeux de sa femme retrouver sa place et les larmes qui avaient coulés en train de sécher, lui releva tendrement le menton et l'embrassa passionnément avant de sentir sa fatigue l'envahir à nouveau et de s'évanouir sans pouvoir se retenir ...

 

Michaëla réagit aussitot en appelant Dorothy afin de l'aider à mettre Sully au lit.

DOROTHY- Que s'est-il passé ?

MICHAELA- Nous parlions quand il s'est évanoui, si vous pouvez m'aider à l'allonger, il a dû se sentir mal !

DOROTHY- D'accord !

Elles réussirent à aider le jeune homme qui reveniat à lui à se coucher dans le lit.

MICHAELA- Cette grippe a l'air d'être très fatiguante !

DOROTHY- Apparemment !

MICHAELA- Les jumeaux dorment ?

DOROTHY- Oui, je vais retourner auprès d'eux, si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas !

La jeune femme rousse laissa le couple à nouveau seule.

SULLY(d'une voix à peine audible)- Michaela ?

MICHAELA- Oui, je suis là. Dis-moi, quand tu as été à Manitou, est-ce que tu as été en contact avec des malades de la grippe ?

SULLY- Oui, je pense, il y a un homme avec qui je travaillais qui s'est senti mal et il n'est pas venu pendant plusierus jours.

MICHAELA- Ne t'inquiète pas, tout va bien ! Reposes-toi, maintenant !

SULLY- Michaela ?

MICHAELA- Oui ?

SULLY- Tu te sens bien ? Je te rappelle que nous avons fait l'amour le jour où je suis revenu.

MICHAELA- Ca va ! Dors maintenant !

La nuit était maintenatnt presque là , les enfants se réveillèrent et demandèrent à nouveau à manger.

Mais la têtée donnée, Michaëla revint auprès de Sully, pour le veiller toute la nuit.

Elle resta dans un fauteuil à peine vêtue, ne se couvrant pas et ne dormant pas de toute la nuit !

 

Quelques jours plus tard, chez Michaëla et Sully :

Sully se sentit mieux, les bons soins de son épouse, nuit et jour avaient permis son bon rétablissement.

Elle n'avait pas fait attention à elle une seule fois, et Sully savait, en se réveillant ce jour -là qu'elle était totalement épuisée.

Michaëla dormait encore et semblait si profondément endormie qu'il ne la toucha même pas et la regarda dormir.

Mais bien sur, les jumeaux se chargèrent de la réveiller pour réclamer leur "petit-déjeuner". Sully eût tô fait de prévenir chacun de ses gestes et alla les chercher en les portant tous les deux dans ses bras.

Elle prit Joseph dans ses bras et lui donna la têtée sous l'oeil attendri de Sully.

MICHAELA- Comment te sens-tu ?

SULLY- Merveilleusement bien ! Mais je crois que tu as besoin de repos.

MICHAELA- Il faut que j'aille à la clinique !

SULLY- Tu as eu des nouvelles du télégramme que tu as envoyé ?

MICHAELA- Non, pas encore !

Elle ne lui mentait pas, elle avait depuis quelques temps envoyer ce télégramme pour demander de l'aide car elle se sentait fatiguée surtout suite à la veille constante sur Sully.

L'épidémie, pour l'instant, avait pu être évitée en ville, et Katie n'avait montré aucun signe de fatigue.

La seule personne qui se sentait mal étant maintenant Michaëla, elle avait accepté de demander de l'aide.

Elle le cachait à son mari mais elle se sentait mal.

Sully, ce matin-là, l'avait compris alors, il faisait son possible pour la seconder mais il avait du mal à lui faire accepter de se faire épauler.

Il espérait qu'elle aurait bientôt des nouvelles.

Chez Matthew :

Sully arriva chez Matthew et l'appela. Le jeune homme, ancien shérif de la ville, sortit après s'être étonné que Sully ne rentre pas chez lui.

SULLY- Non, reste où tu es ! Ta mère a la grippe. J'aimerai que tu ailles chez Horace et tu lui demanderas s'il a des nouvelles du médecin que ta mère a contacté.

MATTHEW- Tu crains une épidémie.

SULLY- Je ne sais vraiment pas, on ne sait pas quand ça peut se déclarer. Pour l'instant, nous sommes les seuls à l'avoir eu. Dorothy a été en contact avec nous et toi et Joey aussi, il en va de même pour les enfants, il vaut mieux être prudents.

MATTHEW- Peut-être que je pourrais aller chercher Nuage Dansant ?

SULLY- Je ne sais pas si c'est prudent, mais il est possible qu'il ait été en contact avec Dorothy.

MATTHEW- Tu le connais, il voudra vous aider, et moi je ne veux pas que maman reste dans cet état-là trop longtemps, Brian pourrait avoir peur comme lors de l'influenza et puis ...

SULLY- Je sais que tu tiens à elle et moi aussi, je ne sais pas quand le docteur la remplaçant sera là mais j'aimerai vraiment qu'il fasse vite parce que je ne sais pas trop quoi faire !

MATTHEW- Je vais aller chercher Nuage Dansant, il pourra lui prodiguer les premiers soins, en attendant, tu peux toujours la rafraîchir.

SULLY- Je l'ai déjà fait.

MATTHEW- Je t'apporterai de la nourriture et je resterai auprès de vous, de toute façon j'ai déjà été en contact avec vous.

SULLY- Comme tu veux mais sois prudent avec les autres.

MATTHEW- Je le serai, je vais faire aussi vite que je peux. Retournes auprès d'elle et commence à l'empêcher de tout faire.

SULLY- Je l'avais portée au lit mais tu la connais autant que moi, elle est têtue, elle se sera certainement relevée mis à part que Brian l'est convaincue de rester allongée, ce qui m'étonnerait beaucoup.

Sully s'éloigna de nouveau en faisant un signe de tête à Matthew de qui il était toujours resté très éloigné.

Matthew, lui, partit en ville après le départ de son père et se dirigea au galop pour aller le plus vite possible.

 

Chez Michaëla et Sully :

Alors que Sully venait d'arriver chez lui à cheval, Michaëla, elle, dans sa chambre, essayait de se lever malgré les nombreuses tentatives de Brian pour la calmer.

Sully monta dans la chambre et découvrit bien vite la situation. Il fit signe à Brian de descendre avec Katie.

SULLY- Qu'est-ce que tu t'apprêtais à faire ?

MICHAELA- Me lever ! J'ai du travail qui m'attend !

SULLY- Alors essaie de te lever !

Il faisait exprès de la pousser à cet acte pour qu'elle se rende compte par elle-même qu'elle n'était pas en pleine forme. Elle le fit aussitôt mais fût prise de vertiges et d'un violent mal de gorge, qui lui donna la nausée.

MICHAELA(une fois sa nausée passée)- Sully, aides-moi à me rallonger !

SULLY(lui touchant le front)- Tu as de la fièvre.

MICHAELA- Comment allons-nous faire pour les bébés, je n'ai pas encore essayer le lait biologique, et en plus, Loren n'en a plus !

SULLY- Nous n'avons pas le choix, tu vas devoir les allaiter, j'espère qu'ils seront vraiment immunisés.

MICHAELA- Et pour les soins ?

SULLY- Je suis là pour te rafraîchir pour l'instant et j'ai demandé à Matthew d'aller chercher des nouvelles. Nuage Dansant va venir aussi, il te prodiguera les premiers soins. La voyant fermer les yeux- Michaëla ?

Elle ne répondit pas, ne le regarda pas, apparemment elle avait perdu connaissance !

SULLY- Michaëla ?

Elle ne répondait tojours pas. Il décida de lui taper les joues pour qu'elle revienne à elle.

S'était-elle endormie ou risquait-elle quelquechose de grave ? Pourquoi ne réagissait-elle pas ?

Il s'approcha encore plus d'ellejusqu'à ce qu'il sente le souffle de sa femme, elle s'était apparemment endormie sous le coup de la fatigue.

Il espérait que Matthew trouverait vite une solution. Sully faisait donc tout son possible pour la soulager un peu de la chaleur dont elle semblait souffrir, mouillée de sueur.

Au bout d'un moment, elle ouvrit les yeux et le regarda .

MICHAELA- Sully ?

SULLY- Ne parles pas, tu es très fatiguée et je crois que tu as attrapé la grippe. Tu ne t'es pas assez occupée de toi !

MICHAELA- Il fallait que je te guerisses !

SULLY- peut-être que tu aurais dû te reposer plus. Regardes Brian n'a rien attrapé pour l'instant et Katie non plus.

MICHAELA- Mais les bébés, tu ne vas pas pouvoir tout faire !

SULLY- Je m'en occuperai sois sans crainte. Quand ils auront faim, je te les apporterais et te les tiendrais s'il faut.

MICHAELA- Matthew ?

SULLY- Il a été cherché Nuage Dansant, je te l'ai dit !

MICHAELA- Il y en a un qui était prêt à venir, c'est moi qui l'ait empêché de le faire.

SULLY- Ca ne m'étonne pas !

Elle se remit à transpirer un peu et pour la rafraîchir, il la mit nue et lui passa tendrement un chiffon humidifiée sur son corps.

Elle le regarda, se sentant mieux sous ses caresses.

SULLY- Tout va s'arranger, ca fait du bien ?

MICHAELA- Oui, c'est parfait !

Sully entendit le hennissement de chevaux approchant de leur propriété, puis un pas en direction de la porte, quelqu'un frappait.

Qui était-ce ? Matthew ? Sully avait bien compris que Matthew rentrerait chez eux ! Nuage Dansant ? Il craignait quand même que l'homme médecine n'attrape la maladie !

SULLY- Je reviens, je vais voir qui c'est !

Elle acquiesça et remit la couverture sur elle, puis finalement la rebaissa, et enfila tant bien que mal sa chemise de nuit.

Sully descendit en bas, et ouvrit la porte. il découvrit Matthew, accompagné de Nuage Dansant, pour une fois son instinct l'avait trompé en entendant qu'un seul pas !

SULLY- Matthew, je savais que tu viendrais mais tu aurais pu t'en passer.

MATTHEW- Je ne risques pas grand chose !

NUAGE DANSANT- Où est Michaëla ?

SULLY- Dans notre chambre, où elle se repose, elle est mal en point. J'ai eu la grippe avant elle, elle s'est occupé de moi mais elle n'a pas pensé à elle et aux enfants !

NUAGE DANSANT- J'ai ramené de l'écorce de saule, et s'il faut, nous utiliserons la technique que j'avais utilisé pour l'influenza, ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai été en contact avec Dorothy qui m'avait parlé pour toi !

SULLY- Montez avec moi tous les deux !

Ils prirent les escaliers et entrèrent dans la chambre de Michaëla.

MICHAELA- Matthew ? Je croyais que tu ne rentrerais pas !

MATTHEW- Je suis venu, vous voyez, je voulais voir comment vous alliez !

NUAGE DANSANT- Tout va bien, Michaëla, je vous ai emmené de l'écorce de saule, vous pourrez en prendre, vous n'en aviez plus ?

SULLY- Non, elle a tout utilisé pour moi !

MICHAELA- Sully !

Il passa une éponge sur le front de son épouse qui recommençait à transpirer.

Nuage Dansant resta auprès d'elle pendant que Sully préparait le thé à l'écorce de saule.

Michaëla, complètement dans un délire, lui demanda une chose qu'il n'aurait jamais cru entendre de sa part !

Chez Michaëla et Sully :

En effet, elle était seule avec Nuage Dansant, Matthew étant parti s'occuper des chevaux puis s'occupant de Brian et Katie.

MICHAELA- Nuage Dansant, promettez-moi de dire à Sully que ce n'est aps de sa faue si je meurt. Je ne veux pas qu'il se sente coupable, je veux qu'il prenne soin des enfants !

NUAGE DANSANT- Vous dites des bétises, vous allez vivre, vous m'entendez ! Vous vivrez !

MICHAELA- Non, j'ai trop mal !

NUAGE DANSANT- Partout !

Alors que Nuage Dansant essayeait de trouver les mots justes pour la rassurer et l'appaiser, Sully montait avec le thé. Il entendit la conversation désespérée mais il ne pouvait pas croire qu'elle dise ça !

NUAGE DANSANT- Vous allez vous en sortir ! Vous savez ce qu'est d'avoir la grippe, vous l'avez vaincue une fois, vous survivrez !

MICHAELA- je ne sais pas si j'aurais la force !

NUAGE DANSANT- Pourquoi ?

MICHAELA- Parce que je me sens si fatiguée !

Sully entra suite à cette phrase et Michaëla ferma les yeux pour faire semblant de dormir.

Il l'embrassa sur le front et regarda Nuage Dansant en lui faisant comprendre qu'il aavit tout entendu.

L'homme médecine s'en alla de la chambre, les laissant seuls pour l'instant même si le Dr Mike ne semblait pas prête à lui dire ce qu'elle ressentait. Et si c'était vrai ?

Si Michaëla avait raison ?

Sully s'installa au lit avec sa femme. Il voulait la serrer dans ses bras, juste quelques minutes. Quand il s'allongea à côté d'elle, Michaëla ouvrit les yeux et le regarda. Elle essaya de le repousser mais il était beaucoup plus fort qu'elle.

MICHAELA- Sully, va t'en !

SULLY- Non, je veux rester !

MICHAELA- Pourquoi ?! Parce que tu as entendu ce que j'ai dit à Nuage Dansant et que tu as pitié de moi !

SULLY- Non, seulement parce que je t'aime. tu ne dois pas baisser les bras, pas après ce que tu as vécu pendant ta grossesse. Tu dois penser aux enfants, ils ont besoin de toi ... et moi aussi.

MICHAELA- Je me sens tellement mal, Sully, tellement !

SULLY- C'est la grippe, tu as dû en attraper une très mauvaise. Tu t'es sortie de l'influenza, tu te sortiras de celle-là !

MICHAELA- Je ne sais pas !

SULLY- mais si !

MICHAELA- Sully ?

SULLY- Hum ?

MICHAELA- Tu ne m'abandonneras pas ? J'ai besoin de toi !

SULLY- Je serai là, je te promets !

MICHAELA- Sully, tu devrais te lever, c'est dangereux pour toi de rester dans le lit avec moi.

SULLY- Pourquoi ? Tu as peur que je l'attrape à nouveau. Ne t'inquiète pas, je suis fort.

Il mit sa bouche sur la sienne et l'embrassa passionnément, puis se leva et rafraîchissa son visage.

Elle s'endormit paisiblement sous ses caresses alors que Sully regardait Nuage Dansant, qui revenait avec un regard plein d'espoir.

 

En ville :

Matthew se trouvait au bureau d'Horace. Il essayait d'avoir dees nouvelles de son télégramme, il avait enroulé un foulard devant son nez et sa bouche afin d'éviter de propager des microbes.

Horace lui répondit enfin, bien qu'étonné de le voir ainsi.

HORACE- Désolé Matthew, d'avoir pris tout ce temps pour trier ce courrier. J'ai bien reçu un télégramme il y a une semaine pour le docteur Mike, il s'agissait du docteur John Wilson qui lui annonçait son arrivée. Mais attends, il arrive demain !

MATTHEW- Merci Horace.

Demain, le médecin arrivait demain ! Mais pourquoi Michaëla ne leur avait rien dit de cette nouvelle, elle avait dû recevoir une lettre ! Horace se souvenait parfaitement de ce télégramme et pas elle.

Elle n'était vraiment pas sur terre en ce moment ! Ce qu'elle risquait était-il grave ?

Matthew se posait des questions, il se demandait s'il devait prévenir Colleen et Andrew de ce qui se passait mais il est vrai qu'ils ne pouvaient pas venir !

Il avait peur, peur pour celle qui était devenue sa mère ! Bien sur, elle n'avait pas pu l'adopter, il était déjà majeur quand elle et Sully s'étaient mariés mais il l'avait accueillie dans son coeur comme sa deuxième mère.

Alors maintenant, plus il pensait qu'elle pouvait laisser sa vie dans la grippe, plus il allait mal et il espérait pouvoir faire quelquechose dans les temps.

Oh non ! Il ne voulait pas vivre la perte d'une mère. Une première fois, c'était déjà assez dur et quand il s'en souvenait, cela lui faisait mal et des fois il versait des larmes. Une deuxième serait vraiment insupportable pour lui comme pour Brian, Colleen et les enfants qu'elle avait eu avec Sully.

Surtout ne pas la perdre, pour Sully, pour eux !

Chez Michaëla et Sully :

Après plusieurs heures d'inconscience, pour une raison de fatigue, Michaëla refit surface et remarqua immédiatement les larmes de Sully, qui se retenait de pleurer, mais qui était vraiment triste.

MICHAELA- Sully ?

SULLY- Oui, ma chérie, qu'est-ce qu'il y a ?

MICHAELA- Tu sais tout ?

SULLY- Oui, j'ai surpris la conversation que tu as eu avec Nuage Dansant. Je n'ai pas entendu le début, mais j'ai entendu pour ton désespoir !

MICHAELA- Ce n'est pas du désespoir et tu le sais, seulement tu vois je pense vraiment que je vais mourrir !

SULLY- Non, Michaëla ! Je te l'ai dit tout à l'heure, tu dois te battre, pour nous, je t'en supplie.

MICHAELA- Mais je n'ai plus la force, plus la force ! Tu entends !

SULLY- Je vais te donner la mienne, je resterai auprès de toi ! Je veux que tu vives, je ne pourrai pas vivre sans toi !

MICHAELA- Si, tu pourrais si tu le voulais mais tu ne veux pas !

SULLY- Arrêtes ! Tu dis des bétises ! J'ai besoin de toi, je ne serai mort si tu n'avais pas été là, j'aurai fini par mourrir, je le sais et si tu me laisses je mourrai, c'est sur !

Il dit ces dernières phrases en pleurant contre elle et elle s'écroula aussi en sanglot. Il ne restait plus qu'à espérer vite l'arrivée du docteur, ils ne pourraient pas supporter cette épreuve plus longtemps.

Mais aussi, pourquoi leur envoyait-on toujours des moments difficiles alors qu'ils étaient pleinement heureux !

 

Matthew revenait du brueau du télégraphe comme lui avait demandé Sully, il avait pris des précautions.

MATTHEW- Sully ?

SULLY- Montes à l'étage ! Nous sommes dans notre chambre !

Michaëla avait essuyé ses larmes et Sully de même et se reposait non sans vaoir toujours son idée en tête ! Elle regardait son mari dans ses yeux et communiquait avec lui par la pensée.

MATTHEW- Le médecin arrive demain, John Wilson, vous le saviez, je crois !

MICHAELA- Oui !

SULLY- La question n'est pas là, il faut aider ta mère, je ne peux plus la voir et l'entendre comme ça !

MICHAELA- La grippe est toujours là malgré l'écorce de saule mais je ne sais plus quoi faire, je me sens tellement mal !

SULLY- Tu ne vas pas recommencer ! Tu dois te battre !

MICHAELA- D'accord, je vais essayer !

MATTHEW- Tout va s'arranger, Dr Mike, faites confiance à ce médecin.

MICHAELA-(voulant changer de sujet)- D'accord ... Comment va Joey ?

MATTHEW- Elle va bien. Bon, je vais vous laisser, de toute façon, Joey a déjà été en contact avec vous et la ville, s'il y a épidémie, ce sera comme ça doit l'être, nous ne pouvons rien faire de plus !

MICHAELA- Peut-être que tu as raison. De toute façon, l'épidémie viendra peut-être !

SULLY- Beaucoup de suppositions !

Tout cela n'était que des suggestions, ils ne s'attardèrent pas trop sur ce suje, s'il y avait dû y avoir une épidémie, elle aurait eu lieu peut-être depuis longtemps.

La vie est des fois imprévisible !

"Il faut s'attendre à l'innattendu", comme disait Marjorie. Mais qu'est-ce qu'une vie normale ? Une question qui mérite réflexion !

Le lendemain :

Le train emmenant le Dr Wilson arriva avec quelques minutes de retard.

Le médecin s'était adressé à Horace afin de savoir où aller, en effet, Matthew, qui devait l'accueillir était lui aussi en retard. Maintenant, devant le bureau de Matthew, où le jeune homme venait d'arriver, il entra et fût accueilli qui lui expliqua tout.

Le Dr Wilson était assez jeune aussi, la trentaine, blond, et bien vêtu, mais d'apparence assez modeste. Il ne portait pas de cravate !

JOHN- Bonjour, vous êtes bien monsieur Cooper ?

MATTHEW- Oui, en effet et vous êtes surement le Dr Wilson.

JOHN- Appelez-moi John. Le télégraphiste m'a indiqué où vous trouver !

MATTHEW- Je suis désolé, j'avais du retard, j'ai passé une assez mauvaise nuit et me suis endormi et réveillé tard.

JOHN- Ne vous excusez pas, ce n'est pas grave, j'ai bien vu que vous êtiez fatigué ! Vous êtes souffrant ?

MATTHEW- Non, je me sens parfaitement bien. Ma mère, elle, est malade, elle a la grippe et elle a besoin de vos soins.

JOHN- Conduisez-moi auprès d'elle, je vais la soigner. Vous savez où se trouve le docteur ? Parce que quand je l'ai demandé à monsieur Bing, il m'a dit de m'adresser à vous !

MATTHEW- Il s'agit de ma mère !

Matthew et John se dirigèrent vers chez Michaëla et Sully, leur voyage ponctué par les commentaires que le jeune docteur avait entendu sur Michaëla.

JOHN- C'est un magnifique paysage, vos forêts sont vraiment merveilleuses !

MATTHEW- C'est la première fois que vous venez ici ?

JOHN- Oui, mais j'en ai entendu des éloges tout comme sur votre mère !

Ils arrivèrent enfi devant la maison et John resta stupéfait devant un tel bâtiment !

Il n'avait jamais vu une aussi belle et modeste maison de sa vie, il était tellement habitué aux vieux bâtiments de Denver.

Il admira cette vue sur les montagnes et cette impression de toucher le soleil le submergea.

Chez Michaëla et Sully :

Le docteur Wilson rentra dans la maison et se dirigea vers la chambre de Michaëla derrière Mattheww, qui frappa avant d'entrer.

SULLY- Entrez !

MATTHEW- Je suis avec le Dr Wilson, bonjour maman !

MICHAELA- Bonjour Matthew, docteur !

JOHN- Bonjour Dr Quinn ! Et je suppose que vous êtes son mari ? (dit-il en se retournant vers Matthew)

SULLY- Oui, tout à fait, appelez-moi Sully !

JOHN- Avant toute chose,si vous le souhaitez, Dr Quinn, je vous prierai de m'appeler John afin de simplifier nos contacts !

MICHAELA- D'accord, alors vous m'appelerez Michaëla !

JOHN- Alors, maintenant, vous allez m'expliquer ce qu'il se passe même si Matthew m'a pas mal donné d'indices !

SULLY- C'est simple, Michaëla a la grippe et un moral en bernes. Elle a attrapé la maladie à cause moi mais je veux surout que vous soigniez son moral, qui est au plus bas !

MICHAELA- Sully !!!

JOHN- Ne vous disputez pas, je suis sur que votre mari a raison, il ne faut pas que vous plongiez dans la dépression. Oh, mais ce sont vos enfants ?

Il regarda Joseph et William.

SULLY- Oui, ils ont deux mois, ce sont des jumeaux.

JOHN- Deux mois ?

MICHAELA- Oui !

JOHN- Ils grandissent bien, occupons-nous maintenant de cette grippe ! Suivez-vous déjà un traitement ?

MICHAELA- Oui, à base d'un médicament cheyenne !

JOHN- Oui, ça semble un peu agir, mais je vais vous donner un peu de quinine.

Il s'exécuta et elle s'endormit immédiatement.

Afin de laisser Michaëla tranquille, John, Matthew et Sully sortirent. Sully ne put s'empêcher d'éprouver déjà de la sympathie pour le collègue de sa femme.

SULLY- Dans combien de jours devrait-elle aller mieux ?

JOHN- Pas longtemps, mais je veux absolument que vous la souteniez, j'ai l'impression qu'elle nous fait une mélancolie. Je n'en sais pas la raison, peut-être a-t-elle vécu quelquechose qui l'a fait encore souffrir ?

SULLY- Oui, elle a été agressée pendant sa grossesse et elle l'a très mal vécu mais je pensais qu'elle s'en était remise !

JOHN- Elle ne peut certainement l'oublier aussi facilement que ça. Si je peux vous donner un conseil, quand elle sera guerrie, obligez-la à parler et restez auprès d'elle ou même partez seuls tous les deux, si vous voulez, je peux prendre en charge la clinique pendant ce temps-là.

SULLY- C'est gentil à vous de le proposer, je suis sur que vous allez bien vous entendre avec ma femme et si vous continuez à être aussi serviable, vous allez bien me plaire aussi. Mais vous savez, pour me permettre de passer quelques temps avec ma femme, il faudrait déjà qu'elle soit d'accord et ça, ce n'est pas gagné !

JOHN- Ne vous inquiétez, je suis sur que vous pouvez trouver un moyen. Je ne vous connais pas mais je vois bien que vous aimez votre femme.

MATTHEW- C'est de ma faute s'il te dit ça, Sully, si tu savais ce que je lui ai raconté.

SULLY- Je te connais Matthew ! Mais je serai vous, docteur, je me méfierai de ce que dit ce jeune homme, il sepourrait qu'il ait totalement tort.

JOHN- Ca m'étonnerait beaucoup, je vous apprécie déjà beaucoup.

SULLY- Je suis sur que ma femme et vous allez bien vous entendre et peut-être que moi aussi.

Après cette joyeuse discussion, Matthew conduisit le Dr Wilson vers la clinique du Dr Mike.

 

Michaëla attendait avec impatience que Sully revienne dans la chambre, son comportement de ces derniers jours avait été plus qu'éxécrable, l'accumulation l'ayant rendue totalement agressive, elle voulait maintenant s'excuser mais elle ne savait pas si Sully accepterait ses excuses.

Il remontait lentement vers leur chambre commune tout en réfléchissant à ce que venait de lui dire le dcoteur Wilson.

Il rentra dans la chambre et se rapprocha de Michaëla, sachant d'emblée qu'elle avait quelquechose qui la tracassait.

SULLY- Ca va ?

MICHAELA- Oui, ça peut aller, John a trouvé de quoi faire passer mes courbatures mais ...

SULLY- Mais il n'a pas réussi à te sortir de cet état dépressif. Il m'a dit qu'il fallait que je reste auprès de toi et que je te soutienne. Je ne sais pas, il ne me connaît pas mais j'ai l'impression qu'il a déjà compris combien je tiens à toi !

MICHAELA- Tu tiens à moi ?

SULLY- La question ne se pose même pas ! Michaëla, pourquoi tu te sens comme ça ?

MICHAELA- Je ne sais pas, je voudrais pourvoir me remettre et oublier mais les épreuves de ces derniers temps ont été terribles, surtout avec Joshua ! Mais j'aimerai te dire que tout va bien, que je ne vais plus pleurer!

SULLY- Je sais comment tu t'es senti face à ça, crois-moi, je me sentais aussi triste que toi, j'avais mal pour toi !

MICHAELA- Je sais que tu me comprends et grâce à toi, je sais que je parviendrai à m'en sortir, je vais déjà mieux mais j'ai besoin d'autre chose, quelquechose que nous pourrions partager tous les deux.

SULLY- Je te promet de faire quelquechose et John vient juste de me dire qu'il fallait que je te fasse voyager. Il faut que j'y réfléchisse et que tu guerrisses et après on verra.

MICHAELA- Je t'aime.

Il lui répondit par un baiser et s'allongea à côté d'elle pour la prendre dans ses bras et lui permettre de s'appaiser grâce à sa présence.

 

Quelques jours plus tard :

Michaëla avait enfin obtenu le droit de retravailler après une semaine passée à se reposer à cause de cette grippe et de cette dépression, elle se sentait mieux et ce, grâce à son mari, qui l'avait écoutée et appaisée.

Elle avait besoin de retrouver ses habitudes et son mari, aussi, qu'elle avait senti vraiment au bout du rouleau à mesure de la voir dans cet état-là. Elle le trouvait lasse et voyait qu'il la fuyait depuis qu'elle était retournée travailler mais pourquoi ?

Alors même si son envie d'aller à la clinique la démangeait, elle se décida à aller le voir à l'écurie, où il était occupé avec les chevaux.

MICHAELA- Bonjour !

SULLY(se rendant compte qu'il ne l'avait même pas encore saluée)- Bonjour !

MICHAELA- Tu vas bien ?

SULLY- Oui, je finis de brosser les chevaux et j'arrive !

MICHAELA- Tu es sur que tout va bien ? (le voyant protester) Non, ne dis rien, je sais que quelquechose ne va pas. Sully, tu es distant depuis que je retravaille, pourquoi ?

SULLY- Je veux que nous soyons ensembles !

MICHAELA- Mais nous sommes ensembles !

SULLY- Non ! Depuis une semaine, depuis que tu as été malade, nous n'avons pas eu une minute à nous tous seuls, il y avait toujours Matthew, ou Joey, ou Brian et même Katie et la nuit tu étais tellement fatiguée que je n'osais pas te réveiller. Tu ne m'as même pas accordé un baiser comme j'en rêve.

MICHAELA- Nous nous sommes embrassé !

SULLY- pas comme avant !

MICHAELA- Qu'est-ce que tu attends pour me le faire, ce baiser ?

Il ne la vit pas réticente et s'approcha donc d'elle en la regardant dans les yeux mais il ne pût pas déposer un baiser sur ses lèvres car ils entendirent Brian qui les appelaient.

Ils se dirigèrent vers la maison, ensembles, après que Sully ait pu embrasser sa femme sur la joue.

Chez Michaëla et Sully, le lendemain :

Alors que la veille, il lui avait fait part de son manque d'amour, Sully se sentait vraiment délaissé, Michaëla l'avait écouté mais pas réagit.

Il ne savait plus qoi faire, alors il avait décidé seul de la journée de sa femme. Avec John Wilson, le remplaçant de Michaëla, ils étaient tombés d'accord : le jeune docteur s'occuperait de la clinique et le Dr Mike pouvait ainsi faire ce que bon lui semblait. Avec Matthew, aussi ils s'étaient entendus pour qu'il prenne soin de Katie et de Brian.

Et pour les jumeaux, Sully avait décidé de les faire suivre.

Maintenant, il restait la tâche la plus dure à faire, convaincre Michaëla. Peut-être que ce ne serait pas si dur que ce qu'il pensait. De toute façon, il avait pris la décision de l'enlever s'il fallait.

Avec le sourire aux lèvres, il attira Katie dans ses bras pendant que Matthew et Brian s'occupaient des chevaux.

Après une bonne nuit de sommeil, Michaëla décida d'emmerger et de descendre en bas, bien surprise de découvrir l'heure qu'il était.

MICHAELA- Bonjour !

SULLY- Bonjour !

MICHAELA- Tu as vu l'heure qu'il est ? Tu aurais pu me réveiller ! La clinique va s'ouvrir plus tard !

SULLY- Elle est déjà ouverte ! Et puis, tu n'iras pas aujourd'hui !

MICHAELA- ET pourquoi ?

SULLY- Parce que je l'ai décidé, je veux que nous soyons seuls, toi, moi et les jumeaux, qui dorment pasisiblement pour l'instant.

MICHAELA- Il est vrai que je ne les ai pas entendus cette nuit !

SULLY- Ne t'inquiète pas, il est pas si tard que ça, ils vont bientôt réclamer, ils doivent avoir faim mais je ne suis pas fâché de constater qu'ils commencent à faire leur nuit.

Michaëla s'approcha des berceaux, où Sully les y avaient déposés quelques heures plus tôt.

 

MICHAELA- Ils sont beaux !

SULLY- Comme leur maman !

MICHAELA- peux-tu m'expliquer qu'est-ce qu'on est censé faire aujourd'hui ?

SULLY- Passer du temps ensembles.

MICHAELA- Où ?

SULLY- En forêt ! Cela fait un moment que nous n'avons pas fait une balade ensembles.

MICHAELA(sceptique)- Et tu comptes faire comment pour emmener William et Joseph ?

SULLY- Mais j'ai tout prévu ! Je vais faire suivre leurs berceaux.

MICHAELA- Comment as-tu t'organiser ?

SULLY- Je te raconterais plus tard, si tu viens avec moi !

MICHAELA- Tu me sembles bien mystérieux ! Puis-je savoir pourquoi ?

SULLY- Parce que j'ai envie d'être avec toi !

Michaëla se plongea dans son beau regard bleu et reconnût la lueur de désir, savait ce qui l'attendait en forêt.

Elle aussi en avait envie, mais avec les bébés, il était tellement difficile de tout concilier. Elle ne négligeait aucun de ses enfants et ses patients pouvaient compter sur son remplaçant dont elle reconnaissait le sérieux mais il est vrai, et elle s'en rendait compte, que son mari avait été mis à l'écart inconsciemment.

Bien sur, elle l'aimait, tous les jours plus fort, bien sur, elle voulait être avec lui mais à chaque fois qu'elle en éprouvait le besoin ou l'envie, William ou Joseph réclamait sa présence, si ce n'était les deux !

Et entre temps, elle se sentait tellement fatiguée, qu'elle n'avait plus le courage de donner, ne serait-ce qu'un baiser, à son mari.

Alors, accepter de passer du temps avec lui était une bonne idée même avec leurs jumeaux, aujourd'hui, elle se sentait d'attaque après avoir passé une bonne nuit.

En forêt :

Arrivés en forêt, après avoir laissé les enfants avec Matthew et emmenés les jumeaux avec eux, Michaëla et Sully s'étaient assis près d'un arbre, avec les berceaux pas loin d'eux.

MICHAELA- C'est une agréable journée, n'est-ce pas ?

SULLY- Oui, dans tous les sens du terme. Je vais faire du feu.

MICHAELA- Nous avons le temps !

SULLY- Pourquoi ?

MICHAELA(se rapprochant de lui en se mettant face à lui)- Parce que les bébés viennent d'être nourris, nous avons du temps pour nous.

SULLY- Tu as raison, mais qu'est-ce que tu as en tête ?

MICHAELA(commençant à lui donner de douces caresses dans la nuque et le cou puis dans les cheveux avec ses doigts)- Ce que tu avais toi en tête en partant. Nous sommes bien en forêt pour ça ?

SULLY(ses mains se baladant librement sur le corps de son épouse)- Pas seulement ! Je ne suis pas seulement en manque de ça !

MICHAELA- Ah oui ! Et de quoi d'autre alors ?

SULLY(son visage se rapprochant de celui de sa femme)- De ça aussi.

Il l'embrassa doucement, et elle céda à sa demande en ouvrant la bouche afin qu'il joigne sa langue à la sienne.

Il baiser qui suivit fût plein d'ardeur et de passion, Sully entraîna le corps de son épouse et l'allongea sur l'herbe fraîche, il souleva sa jupe et enleva ses bas un après l'autre après lui avoir retiré ses chaussures.

Puis ses mains se déplacèrent jusqu'à son chemisier qu'il déboutonna sans empressement.

Les mains de Michaëla enlevèrent sa chemise et se déplacèrent jusqu'au bouton de son pantalon. Il enleva les sous-vêtements de sa femme qui se retrouva nue devant et elle lui ota son pantalon mais avant de céder au désir qui les irradiaent, elle lui murmura : "Alors, tu n'es pas forcément en manque de ça, eh bien, on va voir".

Sully répondit à sa provocation en l'embrassant aux coins des lèvres mais ne la pénétra pas immédiatement. Il embrassa ses seins et son ventre alors qu'elle caressait ses fesses en écartant les jambes.

Leurs parties intimes entrèrent en contatc pour finalement s'unir.

Aussitôt, Sully fût emerveillé de la façon dont Michaëla réagissait, elle ne se crispait plus, comme elle l'avait fait dernièrement et elle bougeait contre lui en l'exortant à continuer.

Il commença alors ses doux vas et viens, la faisant gémir jusqu'à ce que leurs mouvements se synchronisent comme s'ils ne formaient plus qu'un seul corps?

Ils ne contrôlèrent plus leurs murmures et leurs cris d'amour jusqu'à ce qu'elle l'invite plus profondément et qu'il se libère en elle.

Elle soupira de contentement et il laissa retomber son poids sur le sien puis roula sur le côté.

Alors que leurs coeurs revenaient lentement à la normale, il entendit pleurer Michaëla, qui regardait leurs bébés dans leur sommeil.

Son coeur s'arrêta immédiatement quand il comprit sa détresse, il remit son pantalon alors qu'elle se rhabillait elle aussi et la regarda dans les yeux.

SULLY- Qu'est-ce qu'il ya ?

MICHAELA- Je suis désolée.

SULLY- Désolée de quoi ?

MICHAELA- De t'avoir rejeté ses derniers temps et d'avoir cru que j'allais mourir, d'avoir dit ce que j'ai dit?

SULLY(la coupant)- Tu n'as rien fait de mal, tu avais besoin de temps pour toi. Tout va bien, Michaëla ? Je ne t'ai pas fait mal ?

MICHAELA- Non, tu es si doux quand tu me fais l'amour, je n'avais pas réalisé que ça m'avait manqué. Ces derniers temps, je n'ai pas été très disponible.

Il ne lui répondit as en parlant, mais en l'embrassant, il savait qu'elle avait délaissé sans s'en rendre compte.

 

Michaëla et Sully étaient heureux de s'être retrouvés ainsi même si elle avait cédé à ses émotions accumulées devant ce début de vie avec ses jumeaux.

MICHAELA- Qu'as-tu prévu par la suite ?

SULLY- Regarder les bébés dormir ou bien nous regarder nous !

MICHAELA- Les deux vont ensembles. Etre seule avec toi est quelquechose que j'apprécie vraiment mais il est vrai que cela doit bien faire presque un an que nous n'avons pas été seuls, entre Katie et maintenant William et Joseph.

SULLY- Ils sont magnifiques comme leur maman mais tu me manquais aussi.

MICHAELA- La dernière soirée que nous avons passée en forêt s'est plutôt mal passée, je crois.

SULLY- Tu étais enceinte et malade, je voulais vraiment que nous rentrions pour toi.

MICHAELA- Peu de temps après, Joey est entrée dans la vie de Matthew. Ils devaient venir nous voir !

SULLY- Ils ne l'ont pas fait mais ce n'est pas grave. L'essentiel est que nous soyons ensembles maintenant.

MICHAELA- Je t'ai tant manqué que ça ?

SULLY- Tu ne peux pas savoir à quel point ! Quand j'ai demandé à John de te remplacer pour la journée, il a accepté tout de suite. Il se faisait du souci pour toi, en me disant que tu étais extrêmement fatiguée mais il n'arrivait pas à te convaincre de te reposer. Quand je lui ai dit qu'il en était de même pour moi, il ne s'est pas montré trop étonné.

MICHAELA- Cela ne me choque pas, je crois qu'il a compris mon caractère assez facilement.

SULLY- Il va falloir que je me méfie, il se pourrait qu'il me prenne ma femme.

MICHAELA- Sully ! Il n'y a aucun risque ! Il est beaucoup trop jeune pour moi et puis je tiens à toi, je veux vivre toute ma vie avec toi.

SULLY(la taquinant)- Toute ta vie ! Et dire qu'au début, tu avais peur de l'amour.

MICHAELA- Je n'ai plus peur parce que tu es auprès de moi maintenant. Tu m'as appris tellement de choses. J'ai vraiment appris à être moi-même avec toi.

SULLY- Tu crois ?

MICHAELA- Oui, je ne savais pas ce qu'était l'amour avant toi !

 

SULLY- Peut-être que tu le savais mais que tu ne pouvais pas le comprendre.

MICHAELA- Tu es le seul homme que j'ai aimé de cette façon, avec mon père c'était différent et David aussi.

SULLY- Moi aussi, avant toi, ce n'était pas pareil. J'ai aimé Abiagël mais je t'aime différement. Vous êtes tellement à l'opposé l'une de l'autre qu'il m'est impossible de vous comparer.

MICHAELA- Des fois, j'aimerai tellement que tu me parles un peu plus de ta vie d'avant.

SULLY- Le passé est le passé, tu sais le principal et c'est bien suffisant.

Michaëla le regarda se fermer comme à son habitude. Son passé avait tellement était douloureux qu'il ne pouvait pas le développer.

Avec sa femme à ses côtés, qu'il aimait d'un amour inconditionnel, il avait réussi à mettre ses douleurs de côté pour être heureux et les raviver était pour lui une mauvaise chose.

Ce qu'il souhaitait, c'était continuer à être heureux avec elle et pour cela, il ne s'attardait pas sur son passé pour se concentrer sur le futur.

Michaëla sût ce qu'il en était de ses réflexions quand elle vit les larmes qu'elle avait créées par sa phrase et sût aussi qu'elle ne pourrait pas aller plus loin.

Elle parvenait à le comprendre, elle savait que la vie n'avait pas été tendre avec lui, il avait perdu toutes les personnes de sa famille, les uns après les autres et avait fait de ce malhuer une force, pour leur prouver qu'il pouvait les faire survivre à travers lui.

Même s'il développait peu ces aspects de sa vie passée, il dévoilait le nécessaire pour faire comprendre à sa femme ainsi, qu'à Brian, Colleen et Matthew ce qu'il était important de savoir.

Le reste, il le gardait pour lui à tout jamais, comme si cela avait été enfermé dans un boîte qui ne s'ouvrait plus.

Michaëla savait tout ça mais elle voulait vraiment qu'il lui dévoile ses douleurs pour les partager avec lui.

Chez Matthew :

Katie n'arrêtait pas de remuer, consciente de ne pas être sous l'autorité parentale. Joey faisait tout ce qu'elle pouvait pour s'occuper et Matthew appréciait l'aide qu'elle lui avait offerte.

JOEY- Katie, viens-là !

En réponse, la petite fille se mit à rire et à courir dans la maison.

KATIE(réalisant tout à coup)- Maman ?

MATTHEW- Viens-là, Katie, je vais t'expliquer.

Katie s'approcha de son grand-frère et se blottit dans ses bras.

MATTHEW- Maman est partie avec papa et les jumeaux, il faut qu'ils parlent tous les deux !

KATIE- Amour ?

MATTHEW- Oui, ils s'aiment tous les deux, tu le sais bien ?

JOEY- Katie, on va s'amuser avec ta poupée ?

KATIE- Non, jouer Brian !

BRIAN- Laissez-la venir, je sais comment faire avec elle, j'ai l'habitude.

JOEY- D'accord, je vais e, profiter pour préparer le déjeuner. Merci Brian.

Matthew accompagna Joey à la cuisine laissant sa petite soeur complètement sous le regard de son petit-frère.

MATTHEW- J'espère qu'elle ne t'a pas fait de peine !

JOEY- Non, elle est adorable. Je comprend qu'elle soit en manque de ses parents, il faut la laisser s'habituer à moi.

MATTHEW- Brian nous aidera, ne t'inquiète pas ! Que puis-je faire pour t'aider ?

JOEY- Retournes avec eux, je m'occupe de la cuisine, qui est le domaine des femmes.

Il sourit suite à cette remarque et l'embrassa sur la joue pour la remercier silencieusement de ce qu'elle faisait pour eux.

En forêt :

Sully avait construit un feu afin de préparer le déjeuner qu'il allait prendre avec sa femme.

Michaëla était occupée à allaiter ses enfants un après l'autre et à leur faire des chatouilles. Quand ils furent silencieux tous les deux, elle regarda son mari.

MICHAELA- ca sent bon !

SULLY- Merci. Regarde William qui nous observe, il est trop mignon !

MICHAELA- Comme son père !

SULLY- Et comme sa mère !

MICHAELA- Sully ?

SULLY- Hum ?

MICHAELA- Je t'aime ! Tu m'as réellement manqué ! ce n'est pas facile pour moi de t'accorder du temps car tout le temps que j'ai pour moi, je le passe avec Joseph et William et aussi avec Katie.

SULLY- C'est normal, ils ont besoin de toi. Je ne pensais pas revivre ça après Katie, j'étais tellement heureux et maintenant quand je te vois avec Joseph et William, c'est comme si mon coeur allait éclater tant qu'il est rempli d'amour.

MICHAELA(émue)- Oh, Sully !

SULLY(la prenant dans ses bras)- Tu ne va pas pleurer, quand même ?

MICHAELA- Je suis tellement heureuse avec toi. Tu es celui que j'attendais ! Je n'aurai jamais pu faire ma vie avec David, je m'en rend compte maintenant !

SULLY- Il en est de même pour moi, je ne pensais pas pouvoir vivre avec une femme telle que toi. Je t'aime quand tu es qu'avec moi, parce que tu es toi-même, alors que quand tu es avec quelqu'un d'autre, tu caches tes sentiments. Il n'y a qu'avec les enfants que la carapace qu'il y a autour de toi à la clinique ou en ville se fond un peu.

MICHAELA- Je suppose que tu as raison et que je ne veux pas qu'ils sachent ce que je ressens.

Michaëla regarda Sully après les révélations qu'il lui avait faites sur la découverte de son caractère. Elle savait qu'il la connaissait par coeur et il avait compris plus que quiconque pourquoi elle agissait de la sorte.

SULLY- Je t'aime telle que tu es, tu n'as pas à avoir honte de ton comportement par rapport aux autres, c'est ton éducation. Tes amies ont compris tout ça !

MICHAELA- Certainement.

SULLY- Il faut vraiment entrer dans ta vie pour te découvrir. Tu ne m'as fait voir ce côté caché qu'après m'avoir accordé ta confiance.

MICHAELA- Je sais et je te remercie d'avoir été patient avec moi mais tu as aussi des côtés cachés.

SULLY- Michaëla !

MICHAELA- Je sais ! Mais tu es si doux, si attentionné et si tendre. Notre première fois a été merveilleuse et je ne pourrais pas l'oublier. Tu me protèges toujours quand tu le peux et je t'aime pour tout cela.

SULLY- C'est parce que je tiens à toi et c'est aussi pour cela que je ne t'ai jamais raconté mon histoire en entière.

MICHAELA- Je sais ce qui s'est passé avec Abigaël et aussi quand tu t'es engagé dans l'armée et ton enfance mais je suis sure qu'il y a encore des choses que je ne saurai probablement jamais.

SULLY- Tu sais pourquoi ! Je ne peux pas en parler !

Elle le serra très fort, comprenant ce qu'il ressentait par rapport à certaines choses de son passé. Cette douleur vécue il y a longtemps il ne pouvait pas la mettre dans un côté de sa tête, mais il ne pouvait pas non plus la dévoiler de peur de s'éffondrer vraiment.

Michaëla comprenait plus que jamais tout ça. Elle savait qu'il n'avait pas vécu de très bonnes choses mais elle s'imaginait à quel point cela l'avait rongé pendant une longue période de sa vie. Il était certainement en train de surmonter toutes ses peines avec elle.

 

Sully la regarda dans les yeux et sût qu'elle parvenait à le comprendre.

SULLY- Le déjeuner était-il bon ?

MICHAELA- Oui, parfait ! Quand tu croiseras le chef, tu lui feras part de mes compliments !

SULLY- Je ne manquerais pas de le faire, chère madame, d'autant que je le connais très bien.

MICHAELA- Et moi je l'aime ! Et je le remercie de m'offrir un tel séjour au milieu des bois avec lui. Quand je vais raconter tout ça à Dorothy, elle ne va pas me croire !

SULLY- Il faudra aussi que j'aille remercier John. Mais je ne voudrais pas qu'il se rapproche trop de ma femme !

MICHAELA- Il est très adorable. Hier, il veillait sur moi en me disant de me reposer, que les patients étaient en de très bonnes mains. Je dois avouer qu'il est très compétent mais c'est juste un ami, il faudra que je le dise à mon mari. J ene sais pas pourquoi j'ai autant attendu avant de le faire venir.

SULLY- Le principal est qu'il soit là, le reste n'a pas d'importance, je te l'ai déjà dit.

MICHAELA- Je sais mais j'avais vraiment besoin de te le redire. Je comprend maintenant ce que tu as ressenti quand tu es passé au second plan, mon mari adoré.

SULLY- Tu me manquais, mon amour, c'est vrai, mais je sais que ta passion c'est la médecine, je l'ai toujours su. Je savais quand je t'ai épousée que ce ne serait une vie comme tout le monde avec une femme à la maison serviable, et je ne le voulais pas. Etre marié avec une femme médecin n'est pas toujours facile mais finalement, après ces quelques années de mariage, je me rends compte que je me suis habitué et je ne te quitterais pour rien au monde.

MICHAELA- Je me posais également beaucoup de questions avant notre union, je me demandais souvent si le mariage ne m'emprisonnerait mais je savais que tu me laisserais libre de continuer à faire ce que j'aime et ça c'est ce qui compte. Sully ?

SULLY(ému)- Hum ?

MICHAELA- Les enfants se sont endormis, fais-moi l'amour !

SULLY- Michaëla ! Pas maintenant !

MICHAELA- Mais pourquoi ?

Elle se serra contre lui et déposa un baiser dans son cou, il frissonna à ce contact sensuel et délicat et l'embrassa à son tour dans le cou.

En rapprochant un peu plus son corps vers celui de Sully, elle remarqua qu'elle avait éveillé son désir.

SULLY- Michaëla !

MICHAELA- Tu n'as pas envie de moi ?

Elle moula son corps un peu plus sur lui, il ne pût plus résister. Il commença à défaire son chemisier.

Elle en fit de même de son côté et massa ses têtons. Il enleva sa jupe et ses sous-vêtements, elle se retrouvait nue devant lui.

Elle lui défit le pantalon et attendit sa pénétration avec impatience.

Mais il la fit attendre un peu pour qu'elle se languisse de lui. Elle le supplia.

Ils firent l'amour tendrement et longuement afin de combler le manque qui avai été si long pour eux deux.

Ils durent se rhabiller car les nuages commençaient à se noircir au-dessus de leur tête. Michaëla mit ses enfants dans le chariot en les protégeant avec une couverture.

SULLY- Nous n'allons pas rentrer à la maison tout de suite, je connais un endroit où nous serons tous les quatre à l'abri.

MICHAELA- Ton ancien abri ! Mais la dernière fois que tu y es allé, tu t'es fait agressé par Custer !

SULLY- Custer est parti et il n'est pas prêt de revenir.

MICHAELA- Comment le sais-tu ?

SULLY- Tu n'as pas vu comment il était la dernière fois quand il cherchait Joey, qui doit certainement plus sur lui qu'elle ne le dit.

MICHAELA- J'imagine qu'elle n'a pas eu une vie facile avec lui et elle ne veut certainement rien nous dire et cela ne nous regarde pas. Dépêchons-nous d'aller à ton ancien abri ou nous serons trempés.

Alors qu'ils arrivaient devant l'ancien appentis de Sully, le tonnerre retentit et effraya les chevaux. Sully, qui s'occupait de prendre les enfants ne vit pas le chariot bouger et Michaëla, qui descendait tomber à terre.

Elle fit une roulade et soupira de douleur quand elle se rendit compte qu'elle s'était fait mal en tombant.

Sully, revenant vers elle après avoir mis les jumeaux à l'abri et en sécurité, surveillés par Wolf, courut vers elle.

SULLY(inquiet, s'agenouillant à ses côté, alors qu'elle se relevait)- Ca va ?

MICHAELA- Je crois que je me suis déboité l'épaule en tombant, je dois avoir aussi une éraflure à la jambe.

SULLY(la soulevant)- Je t'emmène à l'abri et nous allons voir ça.

Il l'emmena jusqu'à l'appentis et la déposa délicatement.

SULLY- Je vais chercher les autres couvertures tant qu'elles ne sont pas humides et ta trousse.

Elle acquiesça, se tenant le bras gauche et sourit quand elle le vit revenir.

MICHAELA- C'est étrange, cet accident me rappelle celui que j'ai eu en voulant vérifier l'eau. Tu te rappelles ?

SULLY- Bien sur, mais c'était il y a longtemps. A l'époque, je me souviens que je ne comprenais pas ton entêtement et je ne pensais pas qu'une femme pouvait tout faire !

MICHAELA- Sully, je crois que tu vas devoir remettre mon épaule en place.

SULLY- Je ne suis pas médecin !

MICHAELA- Rapelles-toi que tu l'as fait pour toi !

Oui, il l'avait fait pour lui mais là c'était sa femme, et il ne voulait pas lui faire mal mais il n'avait pas de choix. Il réussit à lui remettre son épaule en place non sans grimace à l'entente du cri de son épouse et enroula un bout de tissu autour de son cou.

Puis il enleva les collants de sa femme, pour voir où était sa blessure. Elle saignait abondamment, il mit alors de l'eau froide sur la blessure et mit un bandage tout autour.

 

En forêt :

Sully regarda Michaëla, après lui avoir remis ses collants. Il l'embrassa tendrement, comme pour s'excuser de ce qu'il avait dû lui faire subir.

SULLY- Nous rentrerons à la maison quand la pluie cessera de tomber.

MICHAELA- D'accord. Ca ne te rappelle rien ?

SULLY- Non, qu'est-ce que ça devrait me rappelait ?

MICHAELA- Ne fais pas celui qui ne se souvient pas ! Quand nous sommes partis tous les deux pour l'eau empoisonnée, je me suis blessée aussi !

SULLY- A l'époque, tu ne m'aurais pas laisser te toucher comme ça !

MICHAELA- Je ne pense pas, en effet, mais je pense que tu m'as apprivoisée depuis. J'étais tellement effrayée à l'époque ! J'étais amoureuse de toi mais je ne pouvais à y donner suite et te le dire.

SULLY- C'était pareil pour moi ! Mais quand tu as pris ma main pour la prendre dans la tienne, ça m'a fait un drôle d'effet !

MICHAELA- Je suppose que j'avais besoin de réconfort et de tendresse. Pendant ce voyage, j'ai compris que je pouvais vraiment te faire confiance. Je me souviens aussi de ton regard quand tu m'as aidée à remettre mon chemisier.

SULLY- Tu ne voulais pas que je te regarde ! J'avais tellement envie de te protéger que je ne pouvais que veiller sur toi.

MICHAELA- Sully, pourquoi étais-je si coincée ? Nous aurions pu nous marier plus tôt !

SULLY- Il te fallait du temps et à moi aussi, je crois.

MICHAELA- J'aimerai bien me nettoyer un peu.

SULLY- Je vais chercher de l'eau. Nous avons un seau avec nous.

Il partit vers la rivière et remplit le seau puis revint vers sa femme.

Michaëla sortit un chiffon de sa trousse de médecine et regarda son mari, se rappelant ce qui s'était passé lors de l'expédition pour l'eau empoisonnée.

Lorsque la pluie se fût enfin arrêtée, ils rentrèrent chez eux, Sully aida sa femme à descendre après avoir emmené les jumeaux à l'intérieur.

Michaëla pût alors voir son collègue, qui lui rendit visite, et lui dit qu'il ne fallait pas qu'elle travaille pendant une semaine.

Elle passa cette semaine-là auprès de son mari et de ses enfants et profita au maximum d'eux.

Elle réalisa alors que cela lui manquerait quand elle reprendrait son travail mais maintenant que le Dr Wilson était arrivé, elle pourrait certainement s'accorder un peu plus de temps.

C'est comme ça qu'elle voulait que ça se passe et qu'elle cherchait depuis le début.

Accorder du temps à tout était la meilleure des solutions. Peut-être que dans l'avenir, elle pourrait apprécier aussi ce temps pour être auprès de ses enfants.

Mais bon, elle ne savait pas que ça pourrait se produire comme ça à l'époque.

Après cette semaine de repos et de guérison, elle trouva un aménagement convenable pour sa famille et ses patients.

Sully fût heureux de ce changement, il pouvait ainsi passer plus de temps avec elle, tout en travaillant un peu de son côté.

Joey et Matthew avaient décidé de se donner du temps avant d'approfondir leur relation.

Ils avaient vécu tellement de douleur dans le passé que c'était mieux pour eux.

Qu'en était-il de leur avenir ?

FIN