Chapitre 23 : Première fois


Attention, les paragraphes suivants peuvent contenir des scènes à caractère sexuel entre deux personnes consentantes et sont déconseillés au moins de 16 ans, merci d'en prendre note.

Sully attendait d'elle qu'elle soit sûre d'elle et non qu'elle se soumette à son désir à lui.
C'est pour cela qu'il s'assit à côté d'elle et qu'il la prit dans ses bras pour la rassurer.
Elle insista encore une fois en commençant à défaire les boutons de la chemise de Sully. Ses doigts allèrent vers les siens pour l'arrêter.
« Tu n'as pas besoin de faire ça. »
« Je t'aime, Sully. Cela fait déjà plusieurs jours que j'en ai envie. Je ne savais pas comment t'en parler. Je crois que j'attendais que tu me le proposes. »
« Je ne te l'aurai pas demandé avant d'être sûr que tu le veuilles aussi. »
Sans en dire plus, Michaëla continua à déshabiller Sully.
Par des gestes, plus que par des paroles, elle voulait lui prouver son désir de découvrir le véritable amour.
Son désir était si évident, même sans qu'elle n'ait besoin de l'exprimer, que Sully ne pouvait pas ne pas y répondre.
Il l'aimait et il savait aussi qu'il devait la conduire sur le chemin les menant à une danse de l'amour épanouie et heureuse.
A son tour, il se mit à défaire petit à petit les épingles qui retenaient ses cheveux en place. Puis, il lui enleva sa chemise et son pantalon.
Il la laissa habillée de ses sous-vêtements pour la suite.
Il voulait lui montrer une autre façon de se faire plaisir avant d'unir leurs deux corps.
D'un doigt caressant et sensuel, il parcourut délicatement le corps en attente de sa fiancée.
Michaëla n'avait pas été habituée à ce genre de caresse avant l'acte d'amour.
« Fais-moi confiance ... » Dit Sully en la regardant dans les yeux.

Michaëla dirigea ses doigts vers son pantalon pour lui dire, sans un mot, qu'elle voulait qu'il l'enlève.
Il s'exécuta, puis se rapprocha son corps de celui de sa fiancée.
Il ne restait plus que la barrière de leurs sous-vêtements, mais Sully voulait vraiment s'assurer que le désir de Michaëla était sincère.
« Tu es sûre ? »
« Oui. »
Sa réponse n'avait pas été hésitante et elle avait dit oui d'une manière très déterminée et amoureuse.
Très doucement, il dégrafa son soutien-gorge et descendit sa culotte.
Sa beauté de son corps nu était encore plus envoûtant que ce qu'il avait imaginé.
Il se suspendit au-dessus d'elle et embrassa ses seins l'un après l'autre, puis sa bouche, se dirigea tout aussi lentement vers son ventre plat.
Une chaleur inexplicable mais qu'elle ne pouvait pas contrôler monta dans l'ensemble dans son corps.
Elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne, besoin aussi de découvrir la totalité de son corps à lui.
Elle lui enleva son slip.
Elle n'avait jamais été à ce point excitée avant de s'unir avec un homme, mais elle n'en avait pas honte.
Peut-être que la femme était aussi faire pour avoir du plaisir après tout.
Car elle supposait que c'était cela qui la consumait.
Toujours aussi prévenant et patient, Sully explora son intimité avec ses doigts.
Puis, il se redressa et offrit sa bouche à Michaëla avant de lui demander :
« Tu es prête ? »
Elle acquiesça, impatiente. Alors, très doucement, il entra en elle, attentif à la moindre de ses expressions et prêt à faire marche arrière si elle manifestait la moindre gène.

Mais elle n'en manifesta pas.
Au contraire, elle semblait s'ouvrir à lui et attendait qu'il aille plus loin.
C'était une découvert du plaisir pour elle.
Elle n'avait pas pensé que faire l'amour avec lui allait se révéler aussi … Elle n'avait pas de mots pour décrire ce qu'elle ressentait.
Sully l'embrassa sur la bouche et noua ses doigts dans ceux de sa fiancée.
« Je ne t'ai pas fait mal ? »
Il ne se souciait que d'elle et elle en était émue.
Michaëla laissa ses mains aller et venir sur le corps de Sully. Il en profita pour commencer un va-et-vient tendre lent, l'entraînant avec lui.
Il sentait le corps de Michaëla qui réagissait sous le sien. Involontairement ou non, elle bougeait son bassin d'une manière très sensuelle.
Aucun mot ne fut nécessaire entre eux pour qu'ils se guident vers les sommets du plaisir.
Michaëla ne pouvait plus retenir ses gémissements de plaisir, alors que Sully ressentait le besoin d'augmenter ses assauts.
Au bout d'un moment, Michaëla s'arc-bouta dans ses bras et Sully se libéra en elle, le corps tremblant.
Après avoir atteint le sommet de son plaisir, Michaëla mit bien cinq minutes à revenir au présent.
Sully était toujours en elle, et elle trouvait cette sensation merveilleuse.
Il lui avait bien plus qu'elle n'en attendait et elle ne savait pas si elle devait le lui dire ou non.
Sully aussi avait été surpris par la force de son désir.
Il n'avait jamais ressenti ça.
Il cherchait à savoir si Michaëla consciente ou si elle s'était endormie dans ses bras.

Un geste de sa main dans ses cheveux lui fit comprendre qu'il s'agissait de la première hypothèse.
« Tout va bien ? »
« Oui. »
Cette réponse positive voulait dire beaucoup plus.
Elle n'avait pas de mots pour lui dire qu'elle avait aimé leur danse de l'amour. Elle voulait simplement rester liée à Sully.
C'était aussi une découverte. Elle n'avait jamais pensé pouvoir apprécier une relation physique avec un homme.
Oui, elle avait le droit d'être heureuse !
Elle avait bien trop hésité au début.
Sully dut se retirer d'elle au bout d'un moment, mais Michaëla fit en sorte de rester le plus proche possible de lui.
Elle mit sa tête sur son épaule et le regarda dans les yeux.
« Tu ne sais pas ce que ça représente pour moi. »
« Si, je le sais, je l'ai compris. » Dit Sully.
« Je t'aime. »
« Moi aussi. Tu as apprécié ? »
« C'était exceptionnel. Je n'ai jamais ressenti ça avant. »
« C'est mon cas aussi. »
« Ah bon ? S'étonna-t-elle. Pas même avec Abigail ? Tu l'aimais pourtant ? »
« Oui, je l'aimais, mais je n'ai jamais eu pour elle les sentiments que j'ai pour toi. »
« Où veux-tu en venir ? »
« Tu sais bien ce que je veux dire. »
« Je n'ai jamais ressenti ça non plus, Sully. J'ai besoin de toi et tu as besoin de moi. Nous ne pourrons pas être ensemble 24 heures sur 24. »
« Non, mais nous nous retrouverons tous les soirs. »
« Oui ! »
Elle avait envie de rajouter qu'elle espérait qu'un bébé viendrait vite agrandir leur famille.